– Un prisonnier politique enlevé, en danger de mort
Le 3 février, M. Sadegh Sistani, qui avait déjà purgé 14 ans de prison pour sa sympathie vis-à-vis des Moudjahidine du peuple dIran (OMPI), a été enlevé à Téhéran par des agents du renseignement.
Malgré ses démarches auprès des diverses prisons du pays, sa famille na reçu aucune réponse et il ny a toujours pas nouvelle de lui
– L’Iran reste un ennemi d’Internet
Le blogueur iranien de 27 ans Omid Reza Mir Sayafi est décédé mercredi 18 mars à la prison d’Evine, à Téhéran. Omid Reza tenait depuis 2006 un blog Rooznegaar, où il racontait des anecdotes de sa vie quotidienne et écrivait des poèmes. Il a été arrêté en novembre dernier pour insulte au guide suprême Ali Khamenei et au fondateur de la République islamique l’imam Khomeyni. Les autorités iraniennes utilisent habituellement ce chef d’accusation pour mettre blogueurs et penseurs en prison.
A quelques mois de l’élection présidentielle (du 12 juin prochain), les autorités ont renforcé la répression contres les internautes, coupant les connexions, jetant les blogueurs les plus célèbres en prison. La nouvelle du décès de Omid Reza Mir Sayafi se fait le triste écho du rapport de Reporters sans frontières sur les ennemis d’Internet, où l’Iran figure en bonne place.
– Des militants religieux torturés et maltraités en prison
Selon le Centre des droits de l’homme et des relations internationales de Al-e Sine, Farhad Moradi, un militant d’Al-e Sine, a été libéré après avoir passé 50 jours en isolement cellulaire dans le quartier 209 de la prison d’Evine. Duran son emprisonnement, il a été interrogé plusieurs heures daffilée, sous la pression et roué de coups et forcé à signer de faux aveux contre un coreligionnaire, Ostad Ilia. Cependant il a refusé la moindre coopération.
Les autorités ont dit à la femme d’Ostad Ilia que son mari serait libéré si elle coopérait avec les services secrets et signait de faux aveux.
Des informations venant du quartier carcéral 209, disent que cette femme, Nasi Hessami, a été transférée pour être soignée hors de la prison en raison de la terrible pression psychologique exercée sur elle. Les médecins ont dit que la détérioration de son état était due à sa longue détention en isolement et à de graves pressions. (Site Roshangari – 16Mars, 2009)