Wikipedia – Les réformateurs persans du XIXe siècle, que l’on peut considérer comme la première génération d’intellectuels iraniens, ont pris conscience qu’il n’était pas suffisant de s’appuyer sur les principes de l’antique civilisation persane pour survivre. Ils ont essayé d’entrer en contact avec leurs dirigeants pour suggérer des réformes, mais ces efforts sont restés vains, et ces intellectuels ont dû affronter l’hostilité de la cour et des oulémas.
Au début du XXe siècle, l’Iran est bouleversée par une révolution constitutionnelle qui met fin au règne du dernier Shah Qajar . Ce mouvement a fait entrer l’Iran dans la modernité en ré-introduisant les droits de l’homme (le texte du cylindre de Cyrus est souvent considéré comme la première « version » connue) et en créant un parlement.
Cette période est également marquée par l’apparition d’une presse très active et une intense réflexion autour de la seconde génération d’intellectuels iraniens qui tente de faire entrer le pays dans la modernité, non seulement en prenant modèle sur l’Occident, mais aussi en s’appuyant sur la culture européenne.