Reuters a rapporté depuis Rome que la dirigeante de l’opposition iranienne a rejeté le plan américain de transfert des résidents d’Achraf en Irak, déclarant que « ce plan provoquerait un massacre ». « En avril dernier, le camp a été le théâtre d’affrontements entre les résidents et les forces de sécurité irakiennes, pendant lesquels 34 résidents ont été tués, selon une enquête de l’ONU », a déclaré Reuters.
« Afin d’empêcher une catastrophe humanitaire, les Nations Unies doivent intervenir », a déclaré la dirigeante de l’OMPI Maryam Radjavi à Reuters dans une interview mardi soir.
Le reportage de Reuters a ajouté que Radjavi a demandé l’installation d’une équipe d’observateurs permanente appuyée par les États-Unis et l’Union européenne dans le camp afin d’assurer la sécurité des résidents.
« Les États-Unis ont une responsabilité légale et morale de protéger les résidents du camp d’Achraf », a-t-elle déclaré.
Reuters a déclaré : « Les autorités irakiennes ont dit que les affrontements ont éclaté en avril dernier lorsque les forces de sécurité ont répondu aux jets de pierre et aux menaces des résidents pendant une opération de récupération de terrains pour les rendre aux agriculteurs.
Après les affrontements, les officiels américains ont établi un plan pour transférer les résidents du camp vers un lieu qui doit être choisi par le gouvernement irakien ».
Selon Reuters, Radjavi a affirmé que l’Irak agissait sous la pression venant de l’Iran qui veut anéantir le groupe.
« Si un tel déplacement se faisait, ils iraient vers un lieu inconnu de la communauté internationale, ils perdraient leurs moyens de communication et seraient davantage isolés. Cela préparerait le terrain à leur massacre », a déclaré Maryam Radjavi, cité par Reuters.