United Press International, Washington, 20 mars LIran se sert dinstitutions universitaires comme couverture pour la recherche et le développement de son programme darmes nucléaires, a affirmé une figure de lopposition lundi dernier.
« Etant donné le passé de mensonges et de tromperies de Téhéran, lutilisation dinstitutions universitaires pour développer la bombe nucléaire rend encore plus difficile de faire stopper le développement secret de larme nucléaire par lIran», a déclaré Alireza Jafarzadeh, président de Strategic Policy Consulting.
« Il existe des sites nucléaires (universitaires) impliqués dans la recherche et le développement du programme darmes nucléaires de lIran, qui reste non contrôlé jusquà ce jour par les inspecteurs (de lAgence internationale de lEnergie atomique) », a-t-il ajouté.
Jafarzadeh, qui a insisté sur le fait que ses informations provenant de sources à lintérieur du régime radical étaient « précises et vérifiées », a déclaré que lUniversité Imam Hossein du corps des gardiens de la révolution à Téhéran en faisait partie.
Des tests et des recherches de grande envergure pour la production darmes nucléaires ont été faits à luniversité qui est le lieu principal de formation pour les membres et les commandants du CGRI et les membres de la sécurité et du renseignement du régime, selon Jafarzadeh.
« LUniversité Imam Hossein possède un groupe scientifique et un département de physique nucléaire », dit-il. « Le fait quune unité de physique nucléaire existe au sein dune université militaire liée au CGRI donne une idée des objectifs du régime en se procurant larme nucléaire. »
Daprès Jafarzadeh, le dignitaire religieux Hassan Rohani, ancien président du Conseil suprême de la sécurité nationale dIran et ancien négociateur nucléaire avec lEurope, a admis que le régime se servait des universités pour dissimuler ses projets nucléaires.
Dans un discours au conseil en octobre dernier, Rohani a reconnu que le régime avait conduit plusieurs tests sous couvert de recherches universitaires et avait tenté de les dissimuler à lAIEA.
LIran est actuellement engagé dans un conflit avec la communauté internationale concernant son programme nucléaire qui, selon le pays, est purement pacifique.