Iran Focus, 1 mars 2009 – Le régime iranien intesifie la répression envers les femmes dans le but de contrer leurs mouvements de résistance croissantes.
Dans la ville de Sanandaj, les autorités ont fouetté deux femmes syndicalistes, Sousane Zazani et Chiva Kheirabadi. Elles ont été arrêtées sur des allégations de participation à des manifestations de la fête du Travail. Le chatiement cruel envers ces femmes a provoqué la colère de la population de Sanandaj contre les autorités du régime clérical.
Ces derniers jours, lors des mouvements de protestations à lEcole Polytechnique de Téhéran, au moins 30 étudiantes ont été arrêtées et incarcérées par le régime. Aucune information na filtré sur le sort de certaines détenues.
Les étudiantes et les militantes féministes dans diverses universités iraniennes ont toujours été la cible du ministère du Renseignement (le Vevak) et d’autres organes de répression. Les étudiantes sont souvent suspendues de cours, expulsées de l’université, arrêtées et subissent des pressions et torture dans les prisons.
Les mauvais traitements dirigés contre les femmes sous prétexte dinfractions au code vestimentaire sont également en cours dans diverses villes du pays. A Gorgan et Qazvine, les autorités ont soumis des milliers de femmes à des interrogatoires publics sous prétexte de «plan d’orientation et de mises en garde ». Le 21 février, Les médias ont rapporté que la première phase de cette manuvre répressive était achevée.