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Sur les contradictions de vouloir faire l’« ambassadrice » du régime iranien en France

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Delphine O, députée de Paris, préside le groupe d’amitié France-Iran à l’Assemblée nationale. Les activités de ce dernier se déclinent en trois axes : « le soutien à la relation politique franco iranienne ; le renforcement des échanges universitaires et scientifiques entre la France et l’Iran ; faire connaître l’Iran en France. » Comme il est difficile d’afficher sa sympathie pour un régime aussi problématique que celui du Guide suprême Ali Khamenei, Delphine O ne ménage pas son engagement pour « blanchir » son image détestable due à sa nature théocratique islamiste et aux graves violations qui y sont portées aux droits de l’Homme, comme le signalent très souvent l’ONU et de grandes ONG.

Delphine O est également cofondatrice d’un lobby aux allures de média « éclairé », « Lettres Persanes », dont l’activité vise essentiellement à redorer subtilement l’image du régime, et in fine à l’aider à « quitter le statut de paria pour réintégrer la scène internationale » et favoriser les investissements étrangers pour alimenter une économie ruinée par les Pasdaran qui ont dilapidé les immenses potentialités du pays. Celle qui évite scrupuleusement d’évoquer la question des droits de l’homme en Iran, a été mise en porte à faux lors de la récente révolte populaire qui a secoué les fondements de la dictature religieuse. Et ce alors que les ONG rapportent qu’ « en Iran, les réformes sont au point mort ».

Les droits de l’homme : « un non-sens diplomatique »

Partie en Iran pour la première fois en 2013, Delphine O y a vécu un an pour écrire son master sur la politique étrangère iranienne. Elle cofonde en 2016 un média en ligne, Lettres Persanes, qui vise à « améliorer l’image de l’Iran », « établir des partenariats avec des institutions de recherche travaillant sur l’Iran » et faire du lobbying pour attirer les investisseurs en Iran. Le co-fondateur de Lettres persanes est Roohollah Shahsavar, un iranien qui affirme avoir été membre du Bassidj (une milice affiliée aux Gardiens de la révolution) et défend les positions du ministère iranien des Affaires Etrangères. A ce titre il entretient d’étroites relations avec l’ambassade d’Iran à Paris et offre des tribunes à son ambassadeur dans les pages de Lettres Persanes.

Pour Delphine O et ses amis, les choses vont bien en Iran. Ses tweets se résument à informer avec une candeur qui ferait sourire si elle ne prêtait à pleurer : « saviez-vous qu’en #Iran il y a 178 journaux et 83 magazines? » Oublie-t-elle de rappeler que selon le dernier rapport (5 mars 2018) du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, « sept millions de sites internet ont été interdits » en Iran et que des dizaines de journalistes et de blogeurs ont été arrêtés. « Faire connaître l’Iran » comme la « plus grande prison de journalistes au Moyen Orient » ainsi que le dénonce Reporters sans Frontières, ce n’est pas son travail.

Un autre tweet s’enthousiasme qu’ouvre « un resto de Burger à l’aéroport Imam Khomeiny. Les temps changent…et rapidement en #Iran ». Sans jamais parler des nombreuses familles qui ne mangent pas de viande une fois par mois et des millions d’Iraniens qui vivent sous le seuil de pauvreté en Iran. Selon un rapport publié en 2017 par le ministère du Développement urbain, cité par la Chambre de commerce iranienne, « 33% de la population iranienne (26,4 millions) vivent en-dessous du seuil de pauvreté », (Agence de presse officielle Tasnim, 12 juillet 2017). 

Delphine O s’offusque volontiers, en revanche, d’un billet critique paru dans les médias, (« Le ministre iranien Javad Zarif n’est pas le bienvenu en France », Huffington Post, par François Colcombet, Président de la Fondation d’Etudes pour le Moyen-Orient), appelant la France à conditionner ses relations avec Téhéran à l’amélioration de la situation des droits de l’homme de ses citoyens. Dans son tweet, elle recommande un « Excellent billet de @NicFiPa sur l’importance de l’#Iran comme partenaire. Ça change des inepties des pseudo experts ».

L’article proposé par Delphine O, « Soyez, Monsieur Zarif, le bienvenu en France! », est rédigé par son collègue « responsable du Centre d’Études Stratégiques de Lettres Persanes », qui affirme sans vergogne au sujet d’un régime marqué (selon la résolution de l’AG de l’ONU adopté le 19.12.2017) par « la fréquence alarmante de l’imposition et de l’exécution de la peine de mort par la République islamique d’Iran, en violation de ses obligations internationales »: « Conditionner le renforcement ou la poursuite de nos relations avec l’Iran à l’unique question des droits de l’homme est un non-sens diplomatique. L’Iran change et mérite nos encouragements ! »

Et si cela changeait en effet, mais vers le pire : la même résolution (A/C.3/72/L.41 ) demande au gouvernement iranien: « de faire cesser les restrictions graves et généralisées imposées, en droit et dans la pratique, à la liberté d’expression et d’opinion, à la liberté d’association et à la liberté de réunion pacifique, aussi bien en ligne que hors ligne, notamment en mettant fin au harcèlement, à l’intimidation et à la persécution des opposants politiques, des défenseurs des droits de l’homme, des militants des droits des femmes et des minorités, des responsables syndicaux, des militants des droits des étudiants, des universitaires, des cinéastes, des journalistes, des blogueurs, des utilisateurs de médias sociaux, des administrateurs de groupes dans les médias sociaux, des travailleurs de l’information, des chefs religieux, des artistes, des avocats, des personnes appartenant à des minorités religieuses reconnues ou non et des membres de leur famille, et lui demande par ailleurs de remettre en liberté les personnes détenues arbitrairement pour avoir exercé ces droits en toute légitimité, d’envisager de revenir sur les peines excessivement sévères, y compris les peines capitales et les résidences forcées prolongées, qui ont été prononcées contre des personnes qui avaient exercé ces libertés fondamentales, et de mettre fin aux représailles prises contre les particuliers, notamment lorsqu’elles sont motivées par leur coopération avec les mécanismes des Nations Unies relatifs aux droits de l’homme »

Faudrait-il censurer cette situation aux yeux de l’opinion française ?

Un partenaire de la France ?

Indéfendable sur le dossier des droits humains, comme l’attestent des rapports incessants des Nations-Unis et des ONG dénonçant les violations graves et flagrantes de ces droits et les tortures systématiques des prisonniers politiques, c’est sur le terrain de la politique étrangère que le lobby dont Delphine O est devenue l’une des plus ferventes ambassadrice a un temps cherché à promouvoir le régime et vendre les mérites d’une « collaboration stratégiques ». Alors que le régime iranien est la cause principale des crises multiples qui ravagent le Moyen-Orient, ce lobby n’a cessé de vanter « l’importance du rôle de l’Iran dans les enjeux régionaux » et à qui il faut reconnaitre une part d’influence pour étendre son idéologie islamiste. Pour Delphine O, il faut « arrimer durablement l’Iran dans le jeu international. Une telle réintégration du pays renforcerait l’aile réformatrice du régime et pourrait contribuer à responsabiliser la République islamique sur les grands dossiers régionaux » (Le Cercle des Echos, le 13/10/2017).

Le 5 mars dernier, le Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian a tenté par son voyage à Téhéran d’« arrimer l’Iran dans le jeu international ». Peu après son retour le Quai d’Orsay déclarait au sujet des missiles fournis par l’Iran aux rebelles Houthi du Yémen : « Le transfert de capacités de missiles à des acteurs non étatiques susceptibles de les utiliser contre des Etats constitue un comportement irresponsable et contraire au droit. La France continuera de la lutte contre ce type de comportements une priorité de son action extérieure. » (France Diplomatie :Tirs de missiles balistiques – Q&R – Extrait du point de presse (26 mars 2018)

Des évidences convergentes tendent à montrer que depuis l’accord nucléaire de juillet 2015, le régime et ses Pasdaran ont continué à cheminer dans la voie contraire à la modération et à la responsabilisation. Delphine O et ses amis occultent l’implacable vérité qu’un régime théocratique, de surcroit basé par sa constitution sur le principe du pouvoir absolu d’un Guide suprême religieux, est par essence irréformable. Cela fait des années que la politique de complaisance vis-à-vis du régime intégriste a fait la preuve de son vanité. Mais il faut cependant reconnaitre au contraire qu’elle a servi à prolonger sa vie au détriment de l’instauration d’une démocratie en Iran.

Le président Emmanuel Macron a quant à lui bien compris que le régime iranien ne peut être un « partenaire » de la France. « L’Iran n’est pas un partenaire, nous avons une relation qui est structurée à travers un accord sur le nucléaire. Il faut le compléter par une discussion et un accord structuré sur l’activité balistique et une discussion stratégique sur la place de l’Iran dans la région pour lutter contre objectivement aujourd’hui des actions de déstabilisation menées (par Téhéran) dans plusieurs pays », déclarait le président français dans une interview à RFI le 29 novembre 2017. Son ministre des AE, Jean-Yves Le Drian, alertait pour sa part sur la menace du régime pour ses voisin alors que les missiles du régime prolifèrent aux mains du Hezbollah libanais et des milices yéménites : « Il y a les programmes balistiques de plusieurs milliers de kilomètres de portée qui ne sont pas conformes aux résolutions du Conseil de sécurité et dépassent les seuls besoins de sécurité des frontières de l’Iran. »

Face à ces réalités, peut-on tolérer la propagande d’un lobby qui se garde bien d’évoquer le rôle néfaste des Gardiens de la révolution (pasdaran) qui dominent l’essentiel de l’économie et consacrent les immenses ressources naturelles et humaines du pays à faire fonctionner leur machine militariste, vouée à la répression interne et à des visées de domination régionale ? Celles-ci se traduisent dans des programmes nucléaires et balistiques onéreux, dans le soutien aux mouvements islamistes dans la région et dans une campagne meurtrière aux côtés de Bachar El Assad. Le régime a dépensé plus de 100 milliards de dollars en Syrie pour le maintien du dictateur en place sans compter le financement exorbitants de ses milices mercenaires au Liban, Irak, Yémen et Afghanistan.

La révolte de janvier en Iran : la ruine des apologistes

Le discours positif et candide de Madame Delphine O a été cruellement bouleversé par le soulèvement populaire de décembre 2017 et janvier 2018 en Iran. Alors qu’elle n’avait eu de cesse de vanter les mérites d’un régime « stable » et « populaire », l’explosion de la colère populaire à l’égard de l’ensemble du régime et ses dirigeants – tant Rohani que Khamenei, tant les « modérées » que les conservateurs – a fait voler en éclat la thèse d’un régime modéré, de plus en plus ouvert. La population a renvoyé dos à dos toutes les factions du régime, tenues responsables de la misère politique et économique du pays.

« Réformateur, conservateur, votre jeu est terminé », « laissez tranquille la Syrie, occupez-vous de nous », « à bas Rohani, à bas Khamenei », ont scandé les manifestants dans plus de 140 villes. Un mouvement de révolte inédit tant par son étendue que par la radicalité de ses revendications, avec des appels au renversement de la dictature. Bien qu’il fût brutalement réprimé, avec une cinquantaine de manifestants tués, dont douze en détention à la suite de sévices, une grogne sociale irrépressible se poursuit depuis plusieurs mois en Iran.

Delphine O qui se félicitait quelques semaines plus tôt du succès d’une réunion qu’elle avait organisé à l’AN pour Abolghassem Delfi, ambassadeur iranien à Paris, a exprimé son soulagement de voir cette révolte endiguée : « Nous savons que les manifestations se sont éteints assez rapidement. La contestation n’est pas assez organisée pour aboutir, comme l’aurait souhaité d’ailleurs les Américains ou les Israéliens ou les saoudiens ou d’autres néoconservateurs y compris en France. Ce n’est pas encore le cas et je crois que Rohani reste encore assez populaire. » (Le monde avec Pascal Boniface, le 21 février 2018.)

Un tel niveau d’aveuglement étant impossible, force est d’y voir du cynisme et un parti pris dangereux : celui de nier le réel. Delfi, l’ambassadeur du régime iranien, devrait remercier Delphine O pour ainsi faciliter sa tâche ingrate en France.

Les experts ne partagent pas du tout cet optimisme à l’égard du régime iranien. A lire dans les pages du Monde l’article du sociologue Farhad Khosrokhavar ou l’interview de Stéphane Dudoignon, chercheur au CNRS, qui estime quant à lui que « le pouvoir iranien est dépassé par l’ampleur des manifestations. Cette année, ce sont les quartiers populaires de Téhéran qui sont descendus dans la rue. C’est-à-dire la base sociale du régime. On peut donc parler d’effritement idéologique et sociologique de la République islamique (…) J’insiste : le rejet actuel dépasse la personne du président et concerne l’ensemble de la République islamique. Certaines déclarations de responsables du régime semblent indiquer que la peur est peut-être en train de changer de camp ». (Le Monde, 3 janvier 2018)

Christophe Ayad, chef du service International du « Monde », partage le même avis : « Il s’agissait d’émeutes contre la vie chère et le chômage, menées par la jeunesse pauvre dans quelque 80 villes de province, c’est-à-dire la base sociale du régime ! C’est un terrible constat d’échec pour les gestionnaires de l’Etat, notamment l’équipe du président modéré Hassan Rohani (…) Quelque chose a changé en République islamique d’Iran. Est-ce grâce à Vida Movahed (une opposante au voile obligatoire) ou à d’autres ? Peu importe, mais le fait est là : la peur a changé de camp, ou plutôt, les Iraniens n’ont plus peur de leur régime. » (Le Monde 01.03.2018)

Le lobby dont défend Delphine O cherche à sauver l’image sérieusement écorné du régime, sorti fragilisé de la révolte de janvier et dont les racines profondes demeurent vivaces, faisant craindre pour la survie du régime. Lettres Persanes s’est efforcé de remettre en cause l’ampleur du mouvement, parlant d’une « révolte controversée » et minorant sa portée politique.

Serguei, Le Monde

Les Iraniennes oubliées ?

Dans un billet intitulé « Le partenaire stratégique de l’Iran en Europe », Delphine O explicitait les services rendus par un « lobby intense » pour la promotion des relations avec le régime : « Le lobby intense des acteurs du secteur privé en France a eu une grande influence sur le changement du regard des hommes politiques français. Il a également eu une part importante pour convaincre ces derniers de la nécessité de considérer l’Iran en tant que partenaire économique sérieux. » (Le Cercle des économistes [en farsi], le 1er février 2017)

Alors que l’Iran traversait une période de grands bouleversements et qu’une répression brutale frappait les femmes, dont au moins une trentaine selon les autorités ont été arrêtées pour avoir manifesté pacifiquement pour l’égalité et les libertés fondamentales, Delphine O invitait le 1er février dernier « une délégation de 25 femmes cheffes d’entreprise et leaders de la société civile iranienne. A cette occasion, j’ai organisé une table ronde sur le thème deLa place de la femme en entreprise en Iran et en France”».

Cette initiative de la Députée de Paris aurait été bienvenue si elle avait dépassé le cadre purement marketing et si elle ne travestissait pas la réalité des conditions de vie des femmes en République islamique. Une démarche sincère pour la cause des Iraniennes ne saurait se faire sans un soutien apporté à leurs combats contre les discriminations – qualifiées par certains d’« Apartheid sexuel » -qu’elles subissent.

Asma Jahangir, la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les droits de l’homme en Iran, a déploré dans son rapport de mars 2018 au Conseil des droits de l’homme: « Les femmes n’ont pas les mêmes droits que les hommes dans le mariage, le divorce, la garde des enfants ou l’héritage. Les maris ont un droit incontestable au divorce. Les femmes mariées ne peuvent pas obtenir un passeport sans la permission de leur mari. En Iran, les femmes demeurent incapables de transmettre leur citoyenneté à leurs enfants (…) Au cours de ses missions, la Rapporteuse spéciale a reçu des informations complémentaires concernant la prévalence actuelle des mariages d’enfants dans le pays. Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a indiqué qu’environ 40 000 enfants de moins de 15 ans sont mariés chaque année. La Rapporteuse spéciale réaffirme que le mariage d’enfants constitue une menace pour l’intégrité physique et mentale de l’enfant (…) »

Face à ce constat, il n’est pas surprenant que le World Economic Forum classe l’Iran en 140e position sur 144 pays en matière d’émancipation politique et économique des femmes. Cette inégalité n’est pas d’origine culturelle et sociale, elle est renforcée par une législation misogyne dans le but de pérenniser un système patriarcal et misogyne qui est aux antipodes des aspirations d’émancipation d’un peuple cultivé et moderne. Des dizaines de militantes des droits des femmes croupissent dans les geôles pour avoir revendiqué l’égalité : Nargess Mohamadi, Maryam Monfared, Atena Daemi, Golrokh Iraii… et tant d’autres qui n’ont aucune voix au chapitre dans le monde de Delphine O. 

Groupe d’amitié avec le peuple iranien ou le régime iranien ?

La société iranienne traverse l’une des périodes les plus cruciales de son histoire. Le soulèvement de janvier 2018 a été un tournant majeur qui a mis en évidence la rupture profonde entre la population et le pouvoir, présageant des bouleversements de grande amplitude. Alors que les causes de la crise demeurent, le peuple iranien attend de la communauté internationale qu’elle use de son influence pour forcer le régime à libérer les prisonniers politiques, à reconnaitre son droit démocratique à manifester et à permettre la tenue d’élections libres sous l’égide des Nations-Unis…. Dans ce contexte, un véritable groupe d’amitié France-Iran devrait être avant tout un groupe d’amitié avec le peuple iranien et non du régime qui l’oppresse, pour l’accompagner et donner la voix aux acteurs d’un changement démocratique.

 

 

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