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Iran : Une aperçue du bilan de la présidence d’Hassan Rohani

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Une vue d’ensemble de l’Iran pendant la présidence d’Hassan Rohani

Certains en Occident soutiennent que la présidence Hassan Rohani en Iran a été assez modérée comparée aux administrations précédentes, mais cela n’est tout simplement pas le cas selon le Conseil National de la Résistance iranienne (CNRI). Le Conseil a examiné la manière dont la présidence de Rohani a échoué sur des questions importantes telles que les droits de l’Homme, le terrorisme et l’économie.

Les droits de l’homme

Ahmed Shaheed, le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l’Homme en Iran, a annoncé que, de manière globale, la situation a considérablement empiré. L’Iran bafoue en permanence la déclaration universelle des droits de l’Homme à travers des exécutions croissantes, des châtiments corporels et le traitement brutal des femmes et des minorités.

Il y a eu plus de 2400 exécutions lors des trois dernières années, ce qui dépasse les chiffres de périodes similaire depuis 1991 ; le nombre des exécutions en 2015 était le double de celui de 2010.

Amnesty International rapporte que l’Iran a le taux d’exécution par tête d’habitant le plus élevé du monde et c’est l’un des rares pays qui continue d’exécuter des mineurs.

En 2014, Rohani a décrit les exécutions comme une application de « la volonté de Dieu ».

Les principales victimes de ces meurtres officiels sont les militants politiques comme Gholamreza Khosravi, partisan du principal groupe d’opposition iranien, l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPI). Il a été mis à mort pour avoir financé une chaîne de télévision qui supportait les forces de l’opposition.

Le régime iranien est également tristement célèbre pour ses châtiments corporels ; plus de 100 jeunes gens ont été flagellés ces deux dernières semaines pour avoir pris part à des fêtes mixtes. En trois ans, d’innombrables manifestants, « transgresseurs du code morale » et des prisonniers ont été condamnés à la flagellation.

Les minorités religieuses et ethniques se voient systématiquement interdire des procédures officielles, et elles continuent à être exécutées à un taux plus élevé que la moyenne ; les Chrétiens iraniens sont systématiquement arrêtés pour s’être rassemblés pour prier.

Les femmes sont également confrontées à un niveau élevé d’abus et de violence. En 2014, un gang organisé affilié aux mollahs a attaqué au moins 25 femmes en leur jetant de l’acide aux visages. Un peu plus tard cette même année, une femme a été exécutée pour s’être défendue contre un violeur.

Soutien au terrorisme et à l’extrémisme islamique

L’Iran constitue l’un des principaux bailleurs du dictateur syrien Bachar el-Assad, fournissant des armes, plus de 70.000 troupes et de l’argent aux forces du régime syrien. L’année dernière, Rohani a défendu Assad contre les accusations de brutalité et a nié avoir eu connaissance de l’utilisation de bombes à canon contre les civils syriens. Il a déclaré sur CNN : «[En Syrie] nous n’avons d’autre solution que de renforcer l’autorité centrale, l’administration centrale de ce pays comme le siège central du pouvoir. »

Les agents du régime ont saccagé l’Ambassade de l’ Arabie Saoudite à Téhéran et le consulat saoudien à Machhad, dans le nord-est de l’Iran en janvier dernier.

Armes de destruction massive

En mai, le chef d’état-major adjoint des forces armées iraniennes a déclaré que Téhéran a testé un missile balistique de haute précision d’une portée de 2000 kilomètres. Ils ont également lancé en mars deux missiles en mesure d’atteindre Israël. Ces actes enfreignent la résolution 2231 des Nations Unies qui interdit au régime iranien de tirer tout missile à ogive nucléaire.

En 2015, ils ont lancé deux autres missiles balistiques et le Groupe d’Experts sur l’Iran du Conseil de sécurité des Nations Unies a déclaré : « Cela constitue une violation par l’Iran du paragraphe 9 de la résolution 1929 du Conseil de sécurité. »

Par ailleurs, Rohani a ordonné l’expansion du programme balistique des pasdaran.

Une économie stationnaire

Le taux de chômage en Iran est de 70% dans plus de 1000 villes et de 50% en moyenne pour l’Iran dans sa globalité, soit plus d’un million de chômeurs de plus qu’en 2013. Le ministère du Travail estime qu’un iranien devient chômeur toutes les cinq minutes.

En mai, Mohammad Soleimani, un membre du parlement iranien, a déclaré : « Durant le mandat de Rohani, plus de 15.000 unités industrielles et de fabrication ont été complètement fermées et les unités restantes sont actives avec moins de 50 pour cent de leur capacité. »

 

Manifestations et désaccord

Le niveau des mécontentements en Iran a fortement augmenté avec un nombre croissant de manifestations, de grèves et de prisonniers politiques. En mai, le Guide Suprême Ali Khamenei a déclaré aux responsables de la sécurité que les mesures répressives constituaient une priorité majeure pour le système.

 

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