Iran Focus, Téhéran, 21 janvier Vendredi, lIran a pris la défense du chef dÉtat syrien Bashar al-Assad dans lenquête des Nations Unies sur le meurtre de lancien Premier ministre libanais Rafiq Hariri.
Une commission denquête mandatée par les Nations Unies sur lassassinat dHariri en 2005 a déterminé que les dirigeants syriens étaient directement impliqués.
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a rendu publique une déclaration conjointe avec al-Assad à la fin de sa visite de deux jours à Damas, où il a pris la défense du leader syrien et demandé à la commission de faire preuve de plus de professionnalisme et dimpartialité.
Ahmadinejad et al-Assad ont condamné « les tentatives de certains pays dintervenir dans lenquête sur lassassinat dHariri dans le but dexercer plus de pression politique sur Damas ».
Ils ont qualifié les « accusations prématurées » émises avant la conclusion de lenquête selon lesquelles ladministration syrienne aurait orchestré le meurtre dHariri de « provocatrices, injustifiées et servant uniquement les intérêts des ennemis de la Syrie et du Liban ».
Adoptant un ton menaçant, les deux présidents ont mis en garde contre « des conséquences sur la sécurité et la paix régionales » dans le cas où lenquête ne satisfaisait pas les standards dimpartialité et déquité.
La déclaration commune a affirmé que la théocratie avait « le droit » daccéder à la capacité nucléaire.
Les alliés régionaux, lIran et la Syrie, sont tous deux accusés par les États-Unis de soutenir le terrorisme.