Michael Rubin, du centre de réflexion conservateur American Enterprise Institute, imagine toutefois que Téhéran ait pu recourir à des sous-traitants mexicains car ses bras armés traditionnels, comme le Hezbollah libanais, sont devenus trop facilement repérables.
« Si les agents traditionnels du Hezbollah ne peuvent pas entrer aux Etats-Unis, parce qu’ils sont interdits de vol par exemple, l’Iran n’a pas d’autre choix que de recruter parmi d’autres groupes », suppute cet ancien responsable de l’Iran au ministère de la Défense américain.
Il assure que Téhéran se débrouille de toute façon pour maintenir hors de cause les plus hautes autorités du pays.
Le Guide suprême Ali Khamenei « ne donnera jamais explicitement son consentement à une telle opération », estime M. Rubin. « Les Iraniens veulent pouvoir être en position de nier et que cela reste vraisemblable. Cela leur permet de ne pas subir les conséquences de leurs actes ».
avef AFP