Iran Focus – Les habitants d’Ahwaz se sont rassemblés à plusieurs reprises la semaine dernière pour protester contre l’indifférence du régime devant l’aggravation de la pollution de l’air dans la ville. Dans ces rassemblements, dont l’un devant le gouvernorat, malgré les menaces des forces répressives, les gens ont continué à protester dans la tempête de poussière et ont lancé des slogans contre le gouverneur, Rohani, le président du régime et Khamenei, le Guide suprême des mollahs.
Ils ont scandé en se moquant : « Mieux vaut mourir qu’avoir Khamenei pour chef. »
Ces jours-ci, la concentration de poussière dans Ahwaz est 70 fois plus élevée que la limite permise. Beaucoup d’autres villes de la province de Khouzistan ont également dû fermer en raison de la gravité de la pollution de l’air et de la tempête de particules. De même, les agences de presse officielle font état d’une forte augmentation de la poussière dans les provinces de Lorestan, de Kermanchah, d’Ilam et d’Azerbaïdjan de l’ouest.
Les infections et les maladies respiratoires aiguës, l’obstruction des voies respiratoires, l’infection de l’oreille moyenne, le cancer du poumon, des maladies cardiovasculaires figurent au nombre des complications dues aux tempêtes de particules et la concentration trop importante de poussières dans l’air dans de grandes régions de l’Iran et menacent la santé de millions de personnes.
Les nourrissons, les enfants, les adolescents, les personnes âgées, les personnes souffrant d’asthme, de bronchite, de maladies cardiaques et les femmes enceintes sont doublement vulnérables aux tempêtes de particules et à la concentration de poussière qui ont coûté la vie à beaucoup de personnes.
Les autorités du régime essaient ostensiblement de faire porter la responsabilité de cette catastrophe aux conditions territoriales et aux pays voisins, et relient les particules et leurs conséquences, y compris leurs victimes et les maladies, à des facteurs extérieurs. Même dans de nombreux cas, ils les ont appelées ‘particules arabes’ ou ‘particules irakiennes’.
Il s’agit d’une catastrophe qui s’est étendue à de grandes parties de l’Iran. Selon le numéro 2 de l’organisation de la protection de l’environnement du régime, « en 2005, seulement trois provinces étaient touchées par le phénomène de particules. Or désormais, 23 autres provinces sont touchées. » La situation est devenue si critique que pour la première fois, la population de Khouzistan est aussi confrontée à ce problème en hiver. Jusqu’alors cela surgissait au printemps et en été.
Selon les opposants, les mollahs ont dépensé de vastes ressources du peuple iranien dans la prolifération nucléaire, la propagation du terrorisme et de l’intégrisme dans la région et dans le monde, où les ont détournées dans leurs comptes bancaires avec des pillages astronomiques. Tant que ce régime sera au pouvoir, ni les droits de l’homme ne s’amélioreront, ni le chômage et l’inflation ne seront sont réduits, ni la santé et l’environnement n’iront mieux.