
L’éditorial du journal Ouest-France, ce dimanche est consacré aux exécutions en particulier l’Iran.
L’édito d’Hervé Bertho mais attire l’attention sur le cas de Shahram Ahmadi jeune iranien sunnite qui fut executés récemment avec 25 autre prisonniers sunnites et kurdes en Iran où l’on préfère la pendaison au petit matin dans les prisons surnommées des « abattoirs ».
Ouest France publie le dernier témoignage bouleversant de ce prisonnier de conscience exécuté à 29 ans, le mardi 2 août.
il a laissé « un message d’adieu diffusé sur les réseaux sociaux par des exilés (le Conseil national de la Résistance iranienne – CNRI). « Bonjour, je m’appelle Shahram Ahmadi… ».
Le journaliste dénonce « cette pratique de la terreur » qui « remonte aux fondements de la République islamiste par l’ayatollah Khomeyni. Dans un entretien qui vient d’être rendu public, son ancien dauphin l’ayatollah Montazeri (écarté au bénéfice de l’actuel Guide Khamenei) évoque d’ailleurs le massacre de 30 000 prisonniers politiques l’été 1988. Montazeri qualifie ce massacre de « crime le plus terrible commis en république islamique ».
Il en désigne les responsables : les membres de « la commission de la mort » chargée de l’examen des dossiers des prisonniers politiques. Vingt-huit ans après le terrible été 1988, cette confirmation a d’autant plus de poids que les responsables de cette commission de la mort sont toujours au pouvoir : Mostafa Pour-Mohammadi est actuellement ministre de la Justice du président Rohani ; Hossein-Ali Nayeri est le chef de la Cour suprême compétent pour juger les magistrats ; Ebrahim Raïssi est le chef de la fondation d’Astane-Qods-Razavi, un des cartels religieux, politique et économique les plus puissants du pays. Ils sont les champions de la mort. »
Lire l’intégralité de cet éditorial :
http://www.ouest-france.fr/debats/editorial/je-mappelle-shahram-ahmadi-4428369
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