GENÈVE (AP) – Une visite imminente du ministre iranien de la justice au plus haut organe des Nations unies chargé des droits de l’homme suscite des critiques, puisque l’Union européenne a pris des sanctions à son encontre pour violation des droits.
Les critiques affirment que Seyyed Alireza Avaei n’a pas sa place devant le Conseil des droits de l’homme. Il fait partie d’une centaine de dignitaires qui devraient assister à un débat du conseil mardi.
L’UE a imposé des sanctions à Avaei et à d’autres responsables iraniens en octobre 2011. Elle a déclaré qu’en tant que président de l’appareil judiciaire de Téhéran, Avaei est responsable des arrestations arbitraires, niant les droits des prisonniers et multipliant les exécutions.
Le porte-parole du Conseil Rolando Gomez a déclaré vendredi que les nations peuvent décider qui parle pour eux à l’organisme des droits de l’homme.
La présence d’Avaei pourrait jeter une ombre sur le conseil, dont les États-Unis. L’Ambassadrice Nikki Haley a dénigré l’année dernière ce Conseil comme un endroit où les auteurs de violations des droits peuvent blanchir leurs images.