Le principal groupe d’opposition iranien, l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI), a dévoilé le nom de 28 autres victimes du soulèvement de novembre, portant à 504 le nombre de martyrs identifiés jusqu’à présent.
L’OMPI a annoncé que plus de 1 500 manifestants avaient été tués lors de manifestations à l’échelle nationale en Iran en novembre.
Au moins 400 tués dans la province de Téhéran, 320 à Kermanshah, 40 dans le Khouzistan. Dans la province de Fars au moins 270 personnes ont été tuées, sans tenir compte des centaines de corps transportés à l’hôpital Namazi de Chiraz par le régime.
Le régime refuse toujours de remettre les corps des personnes tuées à leurs familles et exige qu’ils paient pour les balles avec lesquelles leurs enfants ont été tués.
Maryam Radjavi, présidente du CNRI a appelé le Conseil de sécurité des Nations Unies à réagir: Cet horrible massacre est l’un des crimes les plus hideux du XXIe siècle et relève d’un cas manifeste de crime contre l’humanité. Le Conseil de sécurité et l’UE doivent agir immédiatement pour faire cesser les crimes du régime et exiger la libération des personnes arrêtées. Il faut envoyer une délégation d’enquête en Iran pour enquêter sur ce crime majeur et visiter les prisons et les personnes arrêtées.
Le nombre de tués dans le soulèvement populaire dépasse les 1500, Ce massacre épouvantable est sans aucun doute un des pires du 21e siècle et correspond sous tous les critères à un crime contre l’humanité #Iranhttps://t.co/EFdrNVGb3e pic.twitter.com/RQQzpfgRvq
— Maryam Radjavi (@Maryam_Rajavi_F) December 15, 2019