Par Jubin Katiraie
Le coronavirus ne fait pas de différence entre les êtres humains, mais en raison des négligences du régime iranien, de nombreux médecins et infirmiers iraniens comptent parmi les victimes du coronavirus.
Il n’est pas exagéré de dire que l’épidémie de coronavirus a mis le monde au défi. Le nombre de personnes contaminées augmente de jour en jour et le nombre de victimes aussi. Les médecins et les infirmières sont en première ligne du combat contre ce virus mortel. Ils sont chéris et respectés dans toutes les sociétés pour leurs sacrifices.
Au troisième mois de la crise de coronavirus en iran, pas un jour ne s’est écoulé sans la nouvelle du décès de médecins, d’infirmières et du personnel médical dans les centres médicaux des villes iraniennes.
Dès le début de la tragédie, la voix des manifestants s’est élevée contre l’inefficacité du gouvernement. Le 24 février 2020, le personnel de l’hôpital Khomeini d’Amol, l’un des hôpitaux de quarantaine de la ville, a protesté contre le manque d’équipement préventif dans l’hôpital. Ils ont déclaré: « Les équipements préventifs ne répondent pas aux besoins des patients et du personnel médical. »
Jafarzadeh Imen Abadi, un membre du parlement iranien de Rasht, a déclaré à propos de la situation du personnel médical à Rasht: « 50 pour cent du personnel médical de Gilan ont le coronavirus. Les installations sont déficientes. Nous n’avons pas de masques de protection et nous devons utiliser 10 000 masques N-95 par jour, et franchement, nous ne pouvons pas garantir la vie de notre personnel médical, car nous avons tellement de pénuries. »
Outre ces problèmes, les conditions de vie du personnel médical du pays sont catastrophiques. Le personnel médical de l’hôpital Al-Zahra de Rasht a annoncé en février 2020 qu’ils n’ont pas été payés depuis 7 mois.
Le Dr Yousefpour a récemment révélé qu’il avait averti les autorités de la propagation du COVID-19 dans le pays. Cependant, il a été convoqué par le pouvoir judiciaire pour avoir dit la vérité.
Voici les identités du personnel médical qui a sacrifié sa vie pour lutter contre le coronavirus en Iran. La liste n’est pas complète à cause des difficultés et de la censure du régime pour les obtenir:
Narges Khanalizadeh, infirmière à l’hôpital Milad de Lahijan
Ramin Azizi Far, infirmier à l’hôpital Baharlou de Téhéran
Mostafa Samadi de Babol
Ardeshir Shiran d’Ispahan
Mohammad Vosoughi Kia, infirmier dans les hôpitaux Aria et Poursina de Rasht
Mohammad Ali Rabiee de Gilan
Hamid Lotfi de Soomeh Sara
Ali Sheikh Moradi, infirmier à l’hôpital Ghaem de Rasht
Siamak Doshli, médecin de l’hôpital Beheshti, Bandar Anzali
Mohammad Ali Rabiee
Reza Kouchakiania d’Astana
Mohammad Mohammadi de Gilan
Mehdi Fath Abadi, de l’hôpital Chamran, Téhéran
Sorna Mirmirani d’Amol
Zahtab Hosseini et Seyed-al Hosseini du personnel de l’hôpital Golsar de Rasht
Mahrokh Jafari, infirmier à l’hôpital +Fayyaz Bakhsh à Téhéran
Kourosh Goodarzipour de l’hôpital Mofid de Téhéran
Mohammad Bakhsh Alizadeh de Gilan
Vahid Monsef Kasmaei de Gilan
Mohammad Mohammadi
Mohammad Ebrahimi de Gilan
Shahrooz Karimian de l’hôpital Fayyaz, département de la sécurité sociale de Téhéran
Fariba Izadpanahi, infirmière de l’hôpital Beheshti de Shiraz
Ali Akbar Pouyan de Varamin
Goodarzipoor
Soheil Kianfar, urologue à l’hôpital Gil de Rasht
Majid Ardashiri, Faculté de médecine, Université des sciences médicales de Babol
Manouchehr Sadati, Babol University of Medical Sciences
Marzieh Hosseini Nejad, Université des sciences médicales de Babol
Javad Jalali Nia Babol Université des sciences médicales
Jamshid Mohaddesi de Ramsar
Vahid Irvani de Téhéran
Tahmineh Adibi, infirmière aux urgences de l’hôpital d’Anzali
Haniyeh Edalati, un employé de l’hôpital Shafa à Takestan
Anousheh Bikian, sage-femme de l’hôpital Al-Zahra de Rasht
Iman Moinzadeh, infirmier à l’hôpital Kowsar d’Astana Ashrafieh
Gholam Ali Manavian de Miandrood ville de Mazandaran
Shirin Rouhani Rad de l’hôpital Masih Daneshvari de Téhéran
Hassan Arbab, un employé des services d’urgence de l’hôpital Kamyab à Mashhad
Abbas Tusan de Téhéran