Iran Focus, Téhéran, 2 juin Un candidat actuel à la présidentielle et ancien chef des forces de sécurité de lEtat, Mohammad-Bagher Ghalibaf, a reconnu quil existait une corruption étendue dans les hautes sphères de lEtat, dans une interview avec une agence de presse officielle.
Ghalibaf a déclaré à lagence Fars : « Il y en a au gouvernement qui sont impliqués dans la contrebande. »
« Nous avons remonté quelques pistes et découvert quelles menaient à un ou deux hauts responsables du pays qui ont exercé une très forte pression sur nous », pour ne pas être rendus publics, a-t-il ajouté.
« Actuellement nous enquêtons sur le passé dun individu qui est en prison depuis le mois sacré du ramadan et qui est lié à une autorité du pays », a-t-il précisé.