Iran Focus, Londres, 31 juillet La lauréate du prix Nobel, Chirine Ebadi a écrit dans un article que la communauté internationale ne devait pas ignorer les souffrances des prisonniers politiques en Iran et a braqué le projecteur sur le cas du journaliste emprisonné Akbar Gandji, a rapporté un site en persan dimanche.
Ebadi a estimé que le cas dAkbar Gandji était « un exemple malheureux de la dure situation des prisonniers politiques et des prisonniers de conscience en Iran qui a capté lattention ces dernières semaines », et que les autres prisonniers politiques ne devaient pas être oubliés.
Elle a mis en garde les militants des droits de lhomme de « ne pas oublier les autres prisonniers politiques et de conscience qui ne sont pas aussi connus que Gandji ».
« Les prisonniers oubliés sont de ceux qui traversent une période difficile dans des prisons comme Evine, Radjaï-Chahr et dautres maisons darrêt dans des villes proches et lointaines » a ajouté lavocate.
Ces prisons sont remplies de problèmes et de questions humanitaires, a dit Ebadi, ajoutant « dans les rapports récents du chef du judiciaire de Téhéran au chef du judiciaire sur la situation dans les prisons, seule une petite partie de la réalité a été mentionnée. »
Le prix Nobel a dit quelle parlait de prisons dans lesquelles les prisonniers politiques étaient confinés à lisolement pendant de longues périodes, sans lautorisation de voir leur avocat et traités de manière inhumaine.
« Nous devrions travailler ensemble pour la liberté de tous les prisonniers politiques et de conscience. Pour que leurs droits minimums soient respectés, ils ne doivent pas être oubliés, ce qui est arrivé pour la plupart dentre eux » a conclu Ebadi.