Iran Focus, Téhéran, 28 février Près dune centaine de chauffeurs de bus récemment relâchés de la prison dEvine où ils avaient été incarcérés pour avoir participé à des protestations syndicales, se sont rassemblés lundi devant le siège de la compagnie de bus de Téhéran pour dénoncer la manière dont le gouvernement traite ce dossier.
Les autorités iraniennes ont lancé une répression très violente du mouvement des chauffeurs de bus, arrêtant un grand nombre de ceux qui avaient décidé de mener une grève.
En février, un employé opposé au régime en place avait confié à Iran Focus que les agents du ministère des renseignement (VEVAK) menaient des raids de nuit contre les domiciles des grévistes à Téhéran, ce qui avait abouti à larrestation de plus dun millier de personnes pour des raisons politiques.
Lors de la manifestation de lundi, les chauffeurs de bus récemment libérés ont demandé que le gouvernement clarifie leur position et les réinstalle à leurs anciens postes.
Beaucoup de syndicalistes sont encore derrière les barreaux. Quatre syndicalistes devaient être jugés lundi.