L’Union Internationale des Avocats (UIA) a co-signé le 27 août 2010 l’appel des principales organisations internationales d’avocats en faveur de Madame Sakineh Mohammadi Ashtiani, condamnée à mort par lapidation en Iran.
Constatant que les droits élémentaires de Madame Sakineh Mohammadi Ashtiani à un procès juste et équitable ont été violés, l’UIA, aux côtés de l’Association Internationale des Jeunes Avocats (AIJA), du Conseil des Barreaux Européens (CCBE) et de la Fédération des Barreaux d’Europe (FBE), demande, dans cet appel aux autorités iraniennes, que Madame Sakineh Mohammadi Ashtiani soit remise en liberté jusqu’à la tenue d’un nouveau procès respectant ses droits et conforme aux normes de l’équité et de la Justice.
Les quatre organisations insistent également pour que ce nouveau procès ait lieu en présence d’observateurs internationaux et que Madame Sakineh Mohammadi Ashtiani y comparaisse libre et soit défendue par les avocats de son choix : « […] L’honneur d’un pays et son aptitude à la reconnaissance internationale dépendent aussi du respect du Droit, de la Justice et de la possibilité pour chacun de ses ressortissants d’avoir un procès équitable, juste, conforme au Droit et de bénéficier d’une défense indépendante […] »
C’est pourquoi, l’AIJA, le CCBE, la FBE et l’UIA en appellent donc aux autorités iraniennes pour qu’elles renoncent à toute forme d’exécution et de traitements inhumains bafouant les droits de l’Homme les plus fondamentaux.
Dans ce combat, les associations signataires ont réitéré leur soutien aux avocats iraniens qui luttent pour faire respecter les droits de la femme et agissent pour que soient abolies les peines de fouet, de lapidation ou tout autre traitement inhumain similaire.