Iran Focus : Dans un communiqué publié mercredi, la Résistance iranienne (Cnri) appelle les instances de défense des droits de l’homme à intervenir de manière urgente en faveur des prisonniers politiques en Iran pour les sauver, en particulier M. Arjang Davoudi.
Le prisonnier politique Arjang Davoudi, à son 50e jour de grève de la faim, est en grave danger de mort, affirme le communiqué. « Incarcéré dans la section 3 de la prison de Gohardacht, il a cessé de s’alimenter depuis le 14 juillet pour protester contre les pressions, la suppression des visites de famille, la saisie de son domicile et l’expulsion dans la rue de sa famille. Il a connu diverses prisons depuis octobre 2003, notamment Evine (Téhéran), Bandar-Abbas (sud) et Gohardacht (banlieue téhéranaise) où il a été soumis à la torture et à toutes sortes de pressions. »
Le communiqué ajoute que « non seulement la prison lui a refusé le moindre soin médical, mais le 28 aout, alors qu’il est incapable de se déplacer, il a été soumis à un interrogatoire de plusieurs heures. Ali Hadj Kazem, le directeur de la prison de Gohardacht, a redoublé les pressions sur le détenu et s’oppose à ce qu’il reçoive des soins. Hadj Kazem est doublement haï par les prisonniers pour ses éliminations physiques des détenus en leur injectant du poison et aussi pour ses ventes systématiques d’organes des prisonniers. »