Iran Focus : L’amputation de la main d’un prisonnier en Iran a provoqué l’indignation générale. Mardi l’agence iranienne ISNA avait rapporté qu’ « un Iranien reconnu coupable de vol a été amputé d’une main», rapportant les propos du procureur général de Machhad qui insistait que « ce ne sera pas le dernier cas d’amputation, il y en aura d’autres dans le futur ».
Le Conseil National de la Résistance iranienne (CNRI), par la voix de sa dirigeante Maryam Radjavi , a condamné ce crime comme « un exemple de la barbarie effrénée du régime aux abois. »
« La communauté internationale, a-t-elle poursuivi, est maintenant confrontée à un test crucial de s’opposer fermement contre une dictature religieuse sanguinaire considérée comme une honte pour l’humanité au 21e siècle et de la rejeter. Tous liens économiques et politiques avec ce régime doivent être subordonnés à la fin des châtiments cruels et à l’amélioration des droits de l’homme en Iran. »
Selon Isna, cette amputation a eu lieu devant d’autres prisonniers. Le communique du CNRI rappel pour sa part que le 2 octobre un prisonnier à Qazvine a été condamné à avoir les doigts amputés. En juillet, cinq jeunes détenus se faisaient amputer des doigts à la prison d’Hamedan.
Le procureur de Machad, Mahmoud Zoqi, a déclaré: «Nous avons demandé aux juges de privilégier les peines d’amputation (…) car nous sommes responsables de la protection de la vie et des biens des gens. L’amputation de la main a été exécutée devant des prisonniers pour leur donner une leçon (…) Ce ne sera pas le dernier cas d’amputation, il y en aura d’autres dans le futur (…) Nous n’auront aucune pitié (…) Ce que fait un voleur peut être considéré comme un acte de moharebeh (guerre contre Dieu) qui est passible de la peine de mort. »