Iran Focus: Le régime iranien a exécuté mardi 3 mai deux prisonniers dans la ville de Sari, au nord de l’Iran. Le 30 avril, un autre détenu a été pendu dans un village des environs de la ville d’Achtiyan. Le chef du judicaire de la province centrale l’a accusé d’avoir « créé de l’insécurité et de donner une mauvaise image du système » et a déclaré que cette exécution visait à « renforcer la sécurité dans la société ».
Le 28 avril, un prisonnier a été pendu en public dans la ville de Mahchahr et le 21 avril, à Bandar-Abbas dans le sud deux détenus ont été pendus en même temps alors qu’ils n’avaient pas 18 ans au moment des faits.
Peu avant, le chef du judiciaire de la province de Fars avait averti qu’il y aurait d’autres « exécutions en public dans un avenir proche », pour « accroître la sécurité ». (Agence de presse officielle Isna, 17 avril)
La montée des pendaisons en place publique à travers l’Iran, en particulier d’adolescents, trahit la peur d’un régime aux abois face à la vague de haine et de protestation générale qui vise à supprimer ce régime dans sa totalité.