Iran Focus: Mansour Ossanlou, président du syndicat des chauffeurs de bus des Transports en commun de Téhéran, a vu sa santé se détériorer en prison et a été transféré à l’hôpital. Le leader syndical souffre de sérieux problèmes cardiaques, le régime s’oppose cependant à sa libération.
Ossanlou est en prison depuis plusieurs années pour avoir dirigé des mouvements de grève en défense des droits des travailleurs.
Les militants des droits de l’homme affirment que de nombreux prisonniers politiques souffrent de graves maladies dans les prisons iraniennes mais sont privés de soins.
Le dernier à mourir en prison de maladie est Mohsen Dokmechi. En phase terminale de cancer, les autorités ont refusé le transfert à l’hôpital de ce sympathisant des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI). Le juge avait déclaré à un camarade de prison qui avait protesté: « le châtiment pour certains c’est la pendaison, pour d’autres c’est d’agoniser jusqu’à la mort! ».