Cinq membres du Bassidj, la milice répressive des pasdaran iraniens, ont été tués mardi soir dans un affrontement dans le nord-ouest de l’Iran près de la frontière avec le Kurdistan irakien, a rapporté l’AFP en citant l’agence officielle Irna.
« Mardi soir, des affrontements violents se sont déroulés entre des contre-révolutionnaires et des bassidjis et cinq bassidjis ont été tués », a déclaré le colonel Ebrahim Hosseini, un commandant du corps des Gardiens de la révolution – l’armée d’élite dont dépendent les bassidjis – basé dans le Kurdistan iranien.
Il n’a pas fourni d’autres précisions sur ces combats qui ont eu lieu dans la région de Kamyaran, à environ 70 kilomètres de la frontière avec la région autonome du Kurdistan, dans le nord de l’Irak.
Le dimanche 9 août, un prisonnier politique kurde, Sirvan Najavi, a été exécuté dans la prison centrale de Tabriz, dans le nord-ouest de l’Iran. Les bourreaux n’avaient pas informé son avocat et sa famille a été privée d’une dernière rencontre.
Par ailleurs, le parti Komaleh du Kurdistan d’Iran a annoncé le 7 août avoir été la cible d’un projet d’attentat terroriste par le régime iranien, qui « en collaboration avec un complice au sein du Komaleh avait placé quatre bombes puissantes de dizaines de kilos de TNT, dans l’un des organes de l’organisation ». Il a également rapporté que Téhéran avait planifié d’assassiner le secrétaire exécutif du parti le 8 août.