AFP, Téhéran, 25 juin – Le candidat malheureux au second tour de la présidentielle iranienne Akbar Hachémi Rafsandjani s’en est pris samedi avec virulence à une institution clé du régime islamique et à ceux qui ont utilisé « l’argent du peuple » pour le salir lui et sa famille.
Dans une lettre aux Iraniens publiée par l’agence estudiantine Isna, l’ancien président dénonce « ceux qui, pour affaiblir un concurrent, ont décidé d’affaiblir la Révolution (…) et ceux qui ont dépensé des centaines de milliards de rials pris sur l’argent du peuple pour me salir, moi et ma famille » (1 USD = 9.000 rials).
« Ils ont utilisé les moyens de l’Etat de manière organisée et illégale pour intervenir dans l’élection », a-t-il fustigé.
« J’espère que le pays sera débarrassé de ces ennemis et de ces profiteurs sans foi ni loi », a-t-il dit sans préciser qui il visait.
« Je ne compte pas déposer de recours auprès de juges qui ont montré qu’ils ne peuvent ou ne veulent rien faire », a-t-il déclaré dans une référence évidente au Conseil des gardiens, clé de voûte du système islamique.
Iran: Rafsandjani dénonce violemment les conditions de sa défaite
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