Iran Focus, Téhéran, 8 juillet Dans une réunion avec le nouveau président ultra de lIran, Mahmoud Ahmadinejad, les hauts commandants du corps délite de la théocratie lui ont juré allégeance et promis de défendre le régime en place à un moment où le passé présumé de terroriste de ce dernier crée des remous sur la scène internationale.
Lors de sa première réunion avec les commandants des gardiens de la révolution après son arrivée à la présidence, Mahmoud Ahmadinejad a pu sentretenir avec le commandant en chef le général Rahim Safavi, son second, le général Mohammad Bagher Zolghadr, et plusieurs autres hauts gradés des pasdarans et de la milice paramilitaire du Bassidj, que layatollah Khomeiny avait fondés au tout début de son installation au pouvoir pour servir de troupe de choc au nouveau régime.
Durant la réunion, le général Safavi a juré de servir le président de toute la puissance des gardiens de la révolution et du Bassidj.
Le corps des gardiens de la révolution est larmée idéologique loyale au guide suprême, layatollah Ali Khameneï. Il a pour tâche « dexporter la révolution islamique à travers le monde », selon sa constitution.
Un jour avant la réunion, Safavi, dans son message de félicitation au nouveau président avait affirmé : « « Il est nécessaire de déclarer que les gardiens en uniforme vert sont prêts et que [la milice du »> Bassidj est capable ( ) de soutenir et de coopérer avec le gouvernement de votre excellence ».
Massoud Zabeti, un analyste dIran Focus basé à Londres a estimé que « les éléments les plus radicaux et les plus extrémistes du régime religieux salignent derrière Ahmadinejad à un moment où il est sous les feux des projecteurs pour son implication présumée dans la crise des otages, son rôle dans les assassinats des opposants en Europe et lexécution de prisonniers politiques dans les prisons iraniennes dans les années 1980. »
Ahmadinejad a lui-même été un haut commandant des gardiens de la révolution. On estime quil est dévoué corps et âme au guide suprême, dont on dit quil laurait aidé à gagner des élections que daucun qualifie de truquées.
« Au fil des ans, les gardiens de la révolution, qui rendent directement compte au guide suprême, ont été la pierre dangle de la république islamique et ont combattu les forces intérieures et étrangères pour maintenir le statu quo. Le guide suprême a procédé à une consolidation de son pouvoir et a mis Ahmadinejad à la place du chauffeur », affirme Zabeti.