Iran Focus, Auvers-sur-Oise, 16 juin Trois ans après un raid spectaculaire mené par plus de 1300 agents anti-terrorisme dans les bureaux du mouvement dopposition iranien, le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), la cour dappel de Paris a annulé toutes les restrictions pesant sur le mouvement et son leader, Maryam Radjavi.
Dans des jugements distincts, la cour dappel de Paris a révoqué toutes les restrictions placées sur Madame Radjavi et sur toutes les personnes arrêtées le 17 juin 2003, même si les magistrats dinvestigation insistent sur le fait que le statu quo reste en vigueur.
Linterdiction de voyager et davoir des contacts entre eux faisaient partie des restrictions imposées à plusieurs membres du groupe.
Dans une conférence au siège du CNRI à Auvers-sur-Oise vendredi, Radjavi a déclaré devant plusieurs centaines de partisans : « Ce raid honteux du 17 juin 2003 était une tentative futile de détruire lopposition démocratique dIran et daider le régime iranien. Si la résistance contre le despotisme religieux et pour la liberté est un crime, alors cest avec fierté que moi et tous les membres de la Résistance acceptons ce crime. Nous sommes déterminés à instaurer la démocratie en Iran ».
« Rien ne peut sauver le régime clérical de sa chute inévitable et rien ne peut arrêter la nation iranienne dobtenir la liberté et la démocratie. En Iran aujourdhui, le slogan est liberté », a-t-elle dit.
Radjavi a également condamné ce quelle a qualifié de politique de complaisance des Etats occidentaux vis-à-vis des dirigeants théocratiques de Téhéran. « La poursuite de cette politique est inacceptable dun point de vue moral et une grave erreur dun point de vue politique. Le temps est venu pour lUnion Européenne de réviser sa politique. »