Iran Focus, 9 mai Le conseil de la ville de Téhéran a voté mercredi pour renouveler le mandat de son maire, ancien général des gardiens de la révolution (CGR)
Mohammad-Baqer Ghalibaf a obtenu huit votes sur les quinze voix que compte le conseil.
Le général Ghalibaf a commandé les forces aériennes du CGR jusquà sa nomination à la tête des forces de Sécurité de lEtat (FSE), la police, en 2000. En 2005, il est devenu maire de Téhéran.
Ghalibaf a été candidat malheureux à lélection présidentielle de 2005 sous une étiquette de modéré, changeant son treillis militaire pour un costume trois pièce italien. Mais son nouveau look na pu cacher sa véritable nature de radical islamiste qui a fait toute sa carrière au sein des gardiens de la révolution. En juillet 1999, avec 23 autres commandants des CGR, il avait écrit une lettre à lancien président Mohammad Khatami, lappelant à recourir à tous les moyens pour réprimer le mouvement de protestation étudiant, sinon ils prendraient eux-mêmes le problème en main. »
Dans une autre lettre ouverte en 1997, Ghalibaf et 32 autres hauts commandant du CGR ont rendu hommage à Mohsen Rezai pour ses « services à lislam et à limam Khomeiny après son départ de larmée idéologique des ayatollahs pour occuper une haute fonction aux cotés de lancien président et homme fort du régime, layatollah Ali Akbar Hachemi Rafsandjani.
Sous ses ordres, la police menait quotidiennement des raids pour confisquer des antennes satellites, interdites, que lon trouve dans chaque foyer. Beaucoup rapportent que sous Ghalibaf, les FSE tabassaient et arrêtaient tous ceux qui étaient soupçonnés de faire campagne pour un changement de société. De nombreux militants étudiants ont également disparu à cette époque. Daucuns pensent, informations à lappui, quils ont été arrêtés, emprisonnés, voire pire.