Iran Focus: Quelques jours après les manifestations du 7 décembre, les opposants subissent un feu nourri d’attaques et de menaces de la part des autorités du régime.
"Ce qu’ils cherchent, c’est qu’il ne subsiste plus qu’une couche superficielle de République islamique", a déclaré samedi l’ayatollah Ahmad Khatami dans la ville sainte de Qom, dans une critique exprimée par de nombreux dignitaires iraniens.
Un membre du corps des gardiens de la Révolution, Ayoub Hassanzadeh, a averti les opposants en ces termes: "Nous sommes prêts sur un simple claquement de doigts [du Guide suprême] à affronter les ennemis de l’islam et les contre-révolutionnaires."
Les Gardiens de la Révolution ont appelé dimanche à des sanctions contre les manifestants qui ont brûlé des photographies de Khomeini lors de défilés de l’opposition lundi.
Force d’élite, les Gardiens de la Révolution sont chargés de défendre le pouvoir religieux du régime clérical, fondée par Khomeini en 1979.
"Les Gardiens ne toléreront aucun silence ni aucune hésitation dans l’identification, le procès et la punition immédiats de ceux qui se sont livrés à cette odieuse insulte, et des agents qui se cachent derrière eux", ont-ils fait savoir dans un communiqué publié sur leur site Internet.
Des photographies de Khomeini et de l’actuel Guide suprême, Ali Khameneï, ont été brûlées lundi lors de manifestations de l’opposition dans plusieurs villes du pays.