Iran Focus: Le premier adjoint du chef de l’autorité judiciaire iranienne, Ebrahim Raïssi, a déclaré que « neuf autres personnes seront bientôt exécutées ». Il a souligné que toutes les mesures seraient prises pour empêcher le moindre trouble le 11 février
Prenant la parole lors d’une réunion politique lundi soir dans une mosquée de Qom, Raïssi a déclaré que « le système judiciaire traitera avec sévérité ceux qui portent atteinte à la sécurité publique, les fauteurs de troubles et ceux qui sapent les fondements (du régime) ». Il a ajouté que le système judiciaire a réorganisé lensemble de ses troupes et mis à lordre du jour didentifier avec fermeté les fauteurs des troubles récents. Il a souligné que « lesprit du système judiciaire est de traiter le plus rapidement possible les dossiers » et « de soccuper jusquau bout des fauteurs de troubles pour les déraciner ». (Agence de presse officielle Fars, 1er février)
Ce procureur criminel a énuméré les charges pesant contre onze prisonniers politiques condamnés à mort et dautres détenus en cours de jugement, précisant notamment « Moharebeh (guerre contre Dieu) par voie de sympathie ou de contact avec lOMPI, association et collusion contre la sécurité nationale (
) activités de propagande contre le système en faveur des ennemis, des Moudjahidine et des terroristes ».
Raïssi a fait partie du comité de la mort et a été un des principaux auteurs du massacre de 30.000 prisonniers politiques en été 1988.