AFP: L’Union européenne a publié samedi dans son journal officiel la liste des 18 entités et le nom de la nouvelle personne visées par son nouvel arsenal de sanctions contre l’Iran.
Il s’agit de Babak Zanjani, un « médiateur important dans les transactions pétrolières de l’Iran et le transfert de fonds liés au pétrole », qui « possède et dirige le groupe Sofinet, établi dans les Emirats arabes unis », précise le JO de l’UE.
Parmi les 18 organisations et entreprises visées figurent trois filiales de la National Iranian Oil Refining and Distribution Company (NIORDC), mais aussi plusieurs instituts et entreprises accusées de soutenir directement les activités nucléaires de l’Iran, posant un risque de prolifération. Parmi elles, les entreprises Iran Aluminium Company (Oralco) ou encore la Sharif University of Technology, à Téhéran.
Y figurent enfin des entités accusées d’apporter un soutien financier au gouvernement iranien, comme les succursales en Malaisie et en Indonésie de la First Islamic Investment Bank.
Le Conseil européen avait indiqué vendredi dans un communiqué que 105 Iraniens et 490 sociétés au total tombaient sous le coup de ces sanctions.
L’UE avait décidé, le 15 octobre dernier, de nettement renforcer ses sanctions financières et commerciales contre l’Iran pour pousser Téhéran à reprendre les négociations sur son programme nucléaire controversé.
Ses sanctions s’ajoutaient à un arsenal rendu déjà très sévère depuis l’embargo pétrolier entré en vigueur en juillet dernier.
Désormais, toute transaction entre les banques européennes et iraniennes est interdite, avec cependant des exemptions accordées au cas par cas pour permettre la poursuite du commerce légitime.
S’y ajoutent des sanctions renforcées contre la Banque centrale iranienne, de nouvelles restrictions sur le transport d’hydrocarbures ou l’interdiction d’importer du gaz iranien.