Deux membres du parti démocrate de la Chambre des représentants ont proposé une loi qui étendrait les lois actuelles sur la notification au Congrès de la part de la Maison-Blanche au sujet des lancements de missiles par le régime iranien jusqu’en 2022.
Actuellement, la Maison-Blanche doit prévenir le Congrès dans les 48 heures chaque fois que le régime iranien lance un missile balistique illicite.
Ce prérequis se termine en 2019, mais Ruben Kihuen (démocrate – Nevada) et Seth Moulton (démocrate – Massachusetts) ont proposé certains amendements dès maintenant.
Lorsqu’il a proposé sa loi, M. Kihuen a déclaré : « Malgré la condamnation de la part du Congrès, du gouvernement américain et du Conseil de sécurité de l’ONU, l’Iran a continué d’étendre son programme de missile balistique, menaçant ainsi notre sécurité nationale et celle d’un de nos plus proches alliés dans la région, Israël. »
Le gouvernement Trump doit bientôt préciser sa procédure de sécurité nationale et Kihuen et Moulton pensent que cette loi implique quelques dispositions pour la sécurité nationale pour le mandat du président Trump et au-delà.
Seth Moulton a déclaré : « Comme ces prérequis expirent fins de 2019, la loi bipartisane de M. Kihuen fournit une extension nécessaire à ce prérequis au moment où le nouveau gouvernement doit encore énoncer sa stratégie pour la sécurité nationale, comme requis par la loi. »
Ruben Kihuen a déclaré : « Notre législation aidera à s’assurer que la stratégie à long terme aidera à prévenir le programme de missile balistique iranien et à étendre simplement un prérequis existant comme quoi le président doit prévenir le Congrès au sujet des lancements de missiles balistiques jusqu’à décembre 2022. »
Le journaliste Pete Kasperowicz a écrit dans le Washington Examiner : « Des membres des deux partis ont déclaré que ces tests sont une violation possible de l’accord nucléaire et c’est quelque chose que le Congrès a besoin de savoir lorsque cela se produit. » La loi est cosignée par plusieurs autres démocrates et républicains au Congrès, notamment Doug Lamborn (Colorado) et Randy Weber (Texas). Jusqu’à maintenant, rien que cette année, le régime iranien a lancé plusieurs tests de missiles balistiques en violation avec les résolutions de l’ONU et a poursuivi son programme nucléaire en violation avec l’accord sur le nucléaire de 2015. »
Kasperowicz a ajouté : « Le gouvernement Trump a jusqu’à maintenant indiqué qu’il laisserait l’accord en vigueur, bien qu’il a prévenu en tant que candidat qu’il choisirait de pousser l’Iran fermement à mettre strictement en œuvre l’accord. Les tests de missiles de l’Iran pourraient tester cette promesse, notamment s’ils se poursuivent (…) En même temps, le Congrès, qui historiquement a été rapide à agir pour sanctionner l’Iran, veut prendre connaissance de tout ce dont le gouvernement Trump sait. »