Radio Cananda, 20 septembre – L’Union européenne n’a pas encore convaincu l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) de transférer le dossier de l’Iran au Conseil de sécurité de l’ONU. Mais un projet de résolution en ce sens circule au conseil des gouverneurs, l’exécutif de l’AIEA.
Samedi, devant l’Assemblée générale de l’ONU, le président de l’Iran, Mahmoud Ahmadinejad, a de nouveau refusé de mettre fin à la conversion d’uranium, étape préalable à la production d’électricité comme au développement d’armes nucléaires.
Il a assuré que son pays était déterminé à disposer d’un programme nucléaire civil et pacifique. Pour rassurer la communauté internationale, il a proposé à des sociétés étrangères de participer à l’enrichissement de l’uranium iranien.
Devant l’attitude de Téhéran, l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne, qui négocient au nom de l’UE, ont commencé à faire circuler un texte auprès des 35 États du conseil des gouverneurs, même si le directeur de l’AIEA, Mohammed ElBaradei, exhorte plutôt les parties à reprendre les négociations.
Le projet de résolution ne recommande pas que le Conseil de sécurité applique des sanctions contre l’Iran, mais qu’il use plutôt de son poids pour convaincre Téhéran de se montrer plus coopératif et qu’il appuie l’AIEA.
Selon la secrétaire d’État américaine, Condoleezza Rice, l’entente avec Pyongyang montre que « la communauté internationale à un intérêt légitime à maintenir la bonne santé et la viabilité du programme de non-prolifération ». Washington exige que l’Iran reprenne les discussion avec l’UE.
« Cet exemple démontre que s’isoler et défier la communauté internationale ne marche pas, même si certains pays qui se font des illusions semblent croire le contraire », a ajouté le ministre britannique des Affaires étrangères, Jack Straw.
Selon la secrétaire d’État américaine, Condoleezza Rice, l’entente avec Pyongyang montre que « la communauté internationale à un intérêt légitime à maintenir la bonne santé et la viabilité du programme de non-prolifération ». Washington exige que l’Iran reprenne les discussion avec l’UE.
« Cet exemple démontre que s’isoler et défier la communauté internationale ne marche pas, même si certains pays qui se font des illusions semblent croire le contraire », a ajouté le ministre britannique des Affaires étrangères, Jack Straw.
Des opposants de taille au projet[b/ »>
La Russie, la Chine et les pays non alignés, comme l’Inde, s’opposent à la saisie du dossier par le Conseil de sécurité. Ils redoutent aussi d’éventuelles sanctions internationales, de crainte que cela n’engendre une escalade de la confrontation.
De son côté, le président Ahmadinejad a affirmé que l’Iran ne changerait pas sa position et ne craignait pas le Conseil de sécurité. Samedi, il avait dénoncé un « apartheid nucléaire » entre les États qui possèdent cette technologie et ceux qui en sont empêchés.
Il a aussi demandé à ce que l’Afrique du Sud participe désormais aux discussions menées par la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne.
Prendre exemple sur Pyongyang
De leur côté, les États-Unis et la Grande-Bretagne ont appelé Téhéran à prendre exemple sur la Corée du Nord, qui vient de s’engager à renoncer à ses armes nucléaires.
Selon la secrétaire d’État américaine, Condoleezza Rice, l’entente avec Pyongyang montre que « la communauté internationale à un intérêt légitime à maintenir la bonne santé et la viabilité du programme de non-prolifération ». Washington exige que l’Iran reprenne les discussion avec l’UE.
« Cet exemple démontre que s’isoler et défier la communauté internationale ne marche pas, même si certains pays qui se font des illusions semblent croire le contraire », a ajouté le ministre britannique des Affaires étrangères, Jack Straw.