Iran Focus, Londres, 13 octobre Le commissaire européen aux relations extérieures a publié une déclaration au Parlement européen mercredi appelant lIran à renverser sa tendance peu coopérative actuelle sur ses activités nucléaires sensibles.
Dans le climat actuel, il est inévitable que les discussions sur lIran se focalisent sur son programme atomique. Cest une des questions de sécurité les plus sérieuses à lordre du jour international, a déclaré Jan Figel, commissaire européen à lEducation au nom de Benita Ferrero-Waldner, le commissaire européen aux Relations extérieures.
La commission a mis en garde contre la possibilité dun transfert du dossier iranien au Conseil de Sécurité des Nations Unies quand ce sera nécessaire, si Téhéran continue de défier lAgence internationale de lénergie atomique.
La commission a également souligné que en ce qui concerne la situation des droits de lhomme en Iran, il y a une raison croissante de sinquieter, a-t-il indiqué.
« Il existe dautres raisons sérieuses dinquiétude qui sont apparues récemment : les cas de peine de mort pour les mineurs malgré lexistence dun moratoire; larrestation de dadeptes de la foi Bahai; lusage excessif de la force pour réprimer les troubles dans les provinces du Khouzistan et du Kurdistan; la répression continue de la liberté de la presse. Chacune est une question de profonde inquiétude.»
il a espéré que Téhéran déterminerait précisément quels sont les enjeux, et prendrait finalement les mesures nécessaires pour renverser la tendance peu coopérative actuelle, y compris dassurer la pleine coopération avec les organisation internationales.
Le conseil des gouverneurs de lAIEA a adopter une résolution qui transfèrerait le dossier nucléaire iranien au Conseil de Sécurité pour des sanctions éventuelles.