AFP, Johannesburg, 8 novembre – Le gouvernement sud-africain a formellement démenti toute éventuelle participation à des opérations d’enrichissement d’uranium en Iran, comme cela a été évoqué par un haut responsable iranien.
« Il est de notoriété publique que l’Afrique du Sud, en tant que membre du Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA), est activement impliquée dans la recherche d’une solution diplomatique concernant l’utilisation à des fins civiles de l’énergie nucléaire » par l’Iran, indique le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué diffusé lundi soir.
« Au cours des discussions avec les différentes parties concernées sur une longue période, un certain nombre de propositions ont été évoquées y compris en lien avec le processus de conversion « , précise le texte.
« L’information selon laquelle l’Afrique du Sud a proposé de prendre part au processus d’enrichissement en Iran est erronée et sans aucun fondement », ajoute le texte.
L’enrichissement est une opération à laquelle une grande partie de la communauté internationale presse l’Iran de renoncer, comme la meilleure garantie qu’il ne cherche pas à se doter de l’arme nucléaire.
Javad Vaïdi, un responsable du Conseil suprême de la sécurité nationale, a déclaré lundi à la télévision d’Etat que l’Iran négociait avec l’Afrique du Sud pour l’associer à ses activités nucléaires sensibles.
Selon lui, l’Afrique du Sud a proposé de fournir à l’Iran le concentré de minerai d’uranium (yellowcake) que les Iraniens convertiraient ensuite en gaz dans leur usine de conversion d’Ispahan (centre).
Selon la proposition des Sud-Africains, ces derniers participeraient ensuite à l’enrichissement, a dit M. Vaïdi.