Iran Focus, Londres, 9 décembre – La Grande-Bretagne a pris la tête mercredi, à la présidence tournants de l’Union Européenne, pour attaquer les propos du négociateur nucléaire en chef iranien Ali Laridjani qui a récemment suggéré que Téhéran reprendrait bientôt les activités nucléaires suspendues des centrifugeuses.
Le Foreign Office britannique a dit dans un communiqué que le Royaume-Uni a regretté les commentaires de Laridjani. « Une telle activité, y compris la recherche sur les centrifugeuses serait contraire aux demandes répétées du Conseil des Gouverneurs de [l’Agence internationale de l’énergie atomique »> sous les résolutions successives de l’AIEA. Chaque étape dans cette direction se comprend simplement comme un élément du processus d’enrichissement « .
L’Europe et les Etats-Unis croient que le programme nucléaire de Téhéran, resté caché pendant 18 ans jusqu’à ce qu’il soit révélé par un mouvement d’opposition iranien, consiste à développer des armes atomiques. A plusieurs reprises, l’AIEA a demandé à l’Iran de suspendre l’enrichissement en uranium.
« Le Conseil supérieur a précisé à plusieurs reprises que ceci suscite de vraies et pressantes inquiétudes sur la prolifération vu le passé de dissimulation de l’Iran et de limplication dans les réseaux clandestins de prolifération « , a ajouté le communiqué du Foreign Office.
« Du côté européen, on a clairement fait comprendre à Vienne que n’importe quelle reprise d’enrichissement ou dactivité reliée à l’enrichissement aggraverait sérieusement la situation créée par la reprise de l’activité de conversion duranium à Ispahan en août ; le Conseil de l’AIEA avait précédemment fait clairement savoir que cétait un sujet de préoccupation profonde « .
Il a continué en indiquant que l’UE avait montré une « flexibilité considérable » pendant les négociations avec la République islamique pour répandre la crise internationale.
« Les commentaires et les conditions comme ceux fait par le Dr. Laridjani semblent avoir pour but de préjuger ces discussions et empêcher la possibilité de trouver une base pour des négociations ».
La Grande-Bretagne a indiqué que tout éventuel entretien ultérieur avec l’Iran se concentrerait sur « le programme de production de matière fissile en Iran ».