Iran Focus, Londres, 10 janvier Mardi, les États-Unis ont averti lIran quils se dirigeaient vers un renvoi devant le Conseil de Sécurité des Nations Unies à moins que le pays revienne immédiatement sur sa décision de reprendre ses activités denrichissement à son usine nucléaire de Natanz.
Scott McClellan, porte-parole de la Maison Blanche, a déclaré à la presse que les USA, ses alliés européens et dautres nations étaient en train de se consulter au sujet de mesures de représailles après la levée des scellés de lAgence Internationale de lÉnergie Atomique (AIEA) décidée par lIran à son usine denrichissement duranium de Natanz et avec la reprise de la recherche et du développement suspendus plus tôt.
« Toute reprise des activités denrichissement et de retraitement constituerait une nouvelle violation de lAccord de Paris [de novembre 2004″> auquel lIran a adhéré », a expliqué McClellan.
Le porte-parole a déclaré que de tels actes « aggraveraient sérieusement » la situation dimpasse dans laquelle se trouve la communauté internationale au sujet du programme darmes nucléaires présumé de Téhéran.
« La communauté internationale est sérieusement inquiète du comportement du régime et, étant donné que par le passé lIran a dissimulé et caché à la communauté internationale ses activités nucléaires et ne respecte pas aujourdhui ses obligations de sauvegarde, de telles inquiétudes sont largement justifiées », a-t-il dit.
« Si lIran continue sur cette voie et que nous nous apercevons que les négociations sont à bout de souffle, je pense que la communauté internationale sera prête à passer à létape suivante. Ils ont déjà été reconnus coupables de refus dobéissance. Et le fait dêtre reconnus coupables de refus dobéissance par la majorité de lAgence Internationale de lÉnergie Atomique conduit à la prochaine étape sils ne reviennent pas à la table des négociations », a déclaré McClellan.
« Nous travaillons avec la communauté internationale pour résoudre ce conflit de manière pacifique et diplomatique. Cest ce que nous avons fait jusque là et que nous continuons de faire. Pour ce qui est des options, vous savez que le président [des États-Unis, George W. Bush »> sest déjà exprimé à ce sujet. Le président a bien fait comprendre que toutes les options demeuraient à lordre du jour. »