Reuters, Vienne Confronté à la forte éventualité dune discussion de son programme nucléaire devant le Conseil de Sécurité, lIran a déclaré quil devrait revoir sa politique dexportation de pétrole si la pression mondiale augmentait sur ses travaux contestés sur latome.
Interrogé sur la possibilité pour lIran, qui est le quatrième plus grand exportateur mondial de pétrole brut, dutiliser le pétrole comme une « arme », Javad Vaïdi, le secrétaire adjoint du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, a déclaré à Reuters : « Non (nous ne le ferons pas maintenant), mais si la situation change, nous devrons revoir nos politiques en matière de pétrole ».
Vaïdi sexprimait à Vienne au moment où le bureau des gouverneurs de lAgence internationale de lénergie atomique, qui réunit 35 pays membres, discutait du cas de lIran comme un prélude à limplication du Conseil de Sécurité, ce qui avait été demandé dans une résolution passée le mois dernier.
Le négociateur en chef iranien sur le nucléaire, Ali Laridjani, a déclaré dimanche que Téhéran ne souhaitait pas utiliser le pétrole comme une arme dans lescalade du conflit qui loppose à lOccident, « mais des changements de circonstances pourraient influencer notre décision ».
Il na pas précisé ce quil entendait par des changements de circonstances.
LAIEA a référé lIran devant le Conseil de Sécurité, qui a le pouvoir dimposer des sanctions, après que ce pays ait échoué à convaincre beaucoup de pays quil développait lénergie nucléaire pour équiper des centrales nucléaire et non des ogives.
LIran est le quatrième plus grand exportateur de pétrole au monde et le deuxième membre le plus important de lOrganisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Le monde sinquiète du fait quisoler lIran pourrait faire monter des prix du pétrole qui sont déjà relativement élevés.