Iran Focus, Téhéran, 30 mars Le ministre des Affaires étrangères iranien, Manouchehr Mottaki, a maintenu que son pays avait le « droit » de poursuivre son programme nucléaire quelques heures après que le Conseil de Sécurité des Nations Unies ait unanimement adopté une « Déclaration de la Présidence », appelant Téhéran à suspendre ses activités denrichissement duranium.
Les négociations avec lOccident au sujet des activités nucléaires de Téhéran sont venues renforcer la méfiance de lIran, a déclaré Mottaki jeudi dans un discours à la Conférence de lONU sur le désarmement à Genève. Ses commentaires ont été rapportés par lagence de presse officielle de lIran, IRNA.
Mottaki a affirmé quil ne voyait aucun espoir daccord dans ce conflit, a rapporté lagence de presse officielle Fars. Il a déclaré que lIran continuerait à coopérer avec lAgence internationale de lénergie atomique.
Lagence de presse dEtat ISNA a rapporté que le ministre des Affaires étrangères iranien avait rejeté le délai de 30 jours fixé par le Conseil de Sécurité pour que lIran stoppe toutes ses activités denrichissement et la qualifié d « injustice » et de « décision partiale ».
La déclaration du Conseil de Sécurité appelle le directeur du gendarme nucléaire de lONU, Mohamed ElBaradei, de rendre compte au bout de 30 jours si Téhéran a accepté de suspendre son programme denrichissement duranium et de coopérer à nouveau avec lAIEA.