The Washington Times, 9 octobre Editorial Les hommes politiques et les médias étant concentrés sur les répercussions politiques du scandale Foley, il est facile de perdre de vue le fait quun grand nombre de membres du Congrès américain sont des fonctionnaires dévoués qui tentent de renforcer la nation dans sa lutte contre lislamo-fascisme. Une de ces personnes est le sénateur Rick Santorum, Républicain de Pennsylvanie, dont les efforts sans relâche pour attirer lattention sur la menace nucléaire iranienne ont été récompensés il y a neuf ans lorsque le président Bush a avalisé son projet de loi, lIran Freedom and Support Act (loi sur la liberté et le soutien à lIran), qui peut exclure des marchés financiers américains toute entité participant au programme nucléaire de lIran, transférant des armes conventionnelles sophistiquées et des missiles en Iran ou contribuant à soutenir le terrorisme.
Cette loi est particulièrement destinée à la Russie et à la Chine, qui jouent des rôles cruciaux en aidant Téhéran dans ses programmes nucléaires et militaires, ce qui donne à ladministration Bush plus de poids pour persuader les banques internationales de rompre leurs liens avec Téhéran jusquà ce que le régime change dattitude. Cette politique a déjà remporté un certain nombre de victoires. Depuis avril 2005, ladministration affirme avoir convaincu quatre grandes banques européennes de ne pas traiter avec lIran. Dans les jours qui ont suivi ladoption de la loi, la presse iranienne a rapporté quun contrat dexploitation dun champ pétrolier iranien entre la République islamique et le Japon avait été rompu.
Ladoption de cette loi était pourtant loin dêtre simple. Le sénateur Richard Lugar, Républicain de lIndiana qui préside la commission des Relations étrangères, y était opposé et, en juin, le département dEtat a reproché à cette mesure de risquer de « creuser un fossé » entre les USA et les Européens et de « limiter notre flexibilité diplomatique ». Avec le temps cependant, il est devenu de plus en plus clair que les efforts diplomatiques de lUnion Européenne avec lIran avaient peu de chances daboutir : ladministration a abandonné son opposition et a travaillé avec M. Santorum sur un compromis de loi sur des sanctions.
Toutefois, malheureusement, ce qui aurait dû être un effort bipartite indiscutablement favorable à des sanctions contre lIran a été gâché par de sordides affaires politiques qui rendent les gens cyniques à propos de Washington. Dans ce cas, les parties irresponsables étaient le sénateur Frank Lautenberg, Démocrate du New Jersey, le Représentant Allyson Schwartz, Démocrate de Pennsylvanie et le Conseil national juif démocrate. Comme Joel Himelfarb le souligne dans sa chronique dans notre journal, M. Lautenberg et sa société ont lancé une campagne de désinformation visant à présenter M. Santorum comme un « modéré » sur la question de lIran. Il serait difficile dimaginer une attitude plus intellectuellement malhonnête que cette tentative de manipulation politique.