Associated Press, 9 décembre « Dans l’histoire du monde, il y a eu tellement d’indifférence, de regards détournés par rapport à la montée des dangers qu’aujourd’hui je ne veux pas (…) détourner mon regard par rapport à des dangers qui montent », a prévenu vendredi 8 décembre Ségolène Royal au sujet du dossier nucléaire iranien.
« Demain, il ne faudra pas dire qu’on ne savait pas », a-t-elle lancé sur France-2. La candidate socialiste à la présidentielle propose d’interdire l’accès au nucléaire civil à l’Iran tant que Téhéran n’acceptera aucun contrôle de la communauté internationale.
« Compte tenu des déclarations »
« Si on laisse l’Iran maîtriser l’uranium enrichi, alors on n’arrêtera pas le passage du nucléaire civil au nucléaire militaire », a-t-elle souligné. « Aujourd’hui, compte tenu des déclarations de ce pays (sur Israël, NDLR), l’Iran ne peut pas accéder à l’enrichissement de l’uranium ».
Pour autant, « si demain l’Iran accepte les contrôles sur le nucléaire civil, il faut réexaminer les choses ». La Russie a d’ailleurs proposé selon elle une « solution d’équilibre » en suggérant « de fournir à l’Iran l’uranium enrichi ».