Iran Focus, Londres, 25 juin Les banques japonaises intensifient la pression financière sur l’Iran en réduisant les emprunts et en rejetant la requête de l’Iran pour le paiement des importations de pétrole dans d’autres monnaies que le dollar, a rapporté le Financial Times de Londres qui cite des sources officielles et du secteur bancaire.
Trois banques japonaises (Bank of Tokyo Mitsubishi UFJ, Mizuho et Sumitomo Mitsui) ont informé les autorités iraniennes en avril quelles ne feraient plus désormais daffaires en Iran, selon un haut responsable du secteur bancaire cité dans le Financial Times.
LIran défie les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU qui lui ordonne de suspendre ses activités denrichissement duranium. LOccident voit les activités nucléaires de lIran comme une menace de prolifération nucléaire majeure.
La décision des banques japonaises fait suite à la pression imposée par Washington et reflète le durcissement de la politique de Shinzo Abe, Premier ministre japonais, face à Téhéran.
Le banquier et un haut responsable japonais de l’énergie ont déclaré en avril que l’Iran avait proposé aux sociétés d’import-export japonaises de payer le pétrole iranien en devises autres que le dollar.
« Cela traduit probablement linquiétude de l’Iran quant à la possibilité que ses capitaux en dollars soient gelés par les autorités américaines et sa difficulté croissante à mener des transactions internationales en dollars », a écrit le Financial Times.
Les sociétés dimport-export ont refusé de cesser de payer en dollars après avoir consulté le gouvernement japonais, a déclaré le banquier. Le haut responsable de lénergie a nié toute influence du gouvernement, affirmant quil sagissait dune question concernant uniquement le secteur privé.