AFP, Washington, 13 juillet – Les Etats-Unis ont accueilli vendredi avec scepticisme l’accord conclu à Téhéran entre l’Iran et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour permettre une visite des inspecteurs de l’agence sur le site du réacteur à eau lourde d’Arak (centre).
« D’après ce que j’ai compris, il y a un accord pour discuter d’une visite d’inspection du réacteur, tout comme il y a un accord pour discuter de ce qu’il faut faire pour que l’Iran réponde à toutes les questions de l’AIEA qui sont en suspens depuis plusieurs années », a déclaré un porte-parole du département d’Etat, Tom Casey.
« Vous me pardonnerez donc pour un sain degré de scepticisme au sujet des intentions iraniennes », a-t-il ajouté.
« Nous saluerions évidemment toute action des Iraniens pour respecter leurs engagements internationaux en répondant aux questions de l’AIEA qui restent sans réponse depuis plusieurs années, et pour se conformer aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU », a poursuivi le porte-parole.
« Pour le moment, nous allons attendre de voir ce qui se passe réellement et non ce que les Iraniens disent », a-t-il conclu.
Le représentant de l’Iran auprès de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Ali Asghar Soltanieh, a annoncé que l’Iran avait autorisé les inspecteurs de l’agence onusienne à visiter le site d’Arak, actuellement en construction, et que de nouvelles discussions auraient lieu entre les 25 et 26 juillet à Vienne.
Téhéran affirme que son programme nucléaire a un objectif purement civil et qu’il n’a pas l’intention de se doter de l’arme nucléaire, contrairement aux craintes de nombreux pays en tête desquels les Etats-Unis et Israël.