"N’avez-vous pas déjà testé le peuple iranien? Nous continuerons avec force notre chemin et ne permettrons pas aux puissances oppressives de piétiner nos droits", a déclaré l’ayatollah Khamenei, lors d’un discours dans la province de Fars (sud), selon la radio d’Etat.
"La menace ne fera pas reculer le peuple iranien", a-t-il poursuivi.
Les six grandes puissances impliquées dans les discussions sur le programme nucléaire iranien (Etats-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne, France et Allemagne) ont décidé vendredi à Londres de présenter une nouvelle offre à l’Iran, conservant leur approche de la carotte et du bton pour tenter de faire plier Téhéran.
Les ministres des Affaires étrangères des Six n’ont pas précisé quand cette offre serait formellement soumise à la République islamique.
Selon le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, les grandes puissances demandent à Téhéran de suspendre l’enrichissement d’uranium pour la durée des négociations.
Samedi, le ministre iranien des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki a expliqué avoir averti précédemment son homologue britannique David Milliband que les six ne devaient pas "franchir la ligne rouge" que représente pour l’Iran la demande de suspension de l’enrichissement d’uranium.
L’Iran refuse de suspendre cette activité, relancée début 2006, malgré quatre résolutions du Conseil de sécurité dont trois assorties de sanctions.