"Ce n’est pas une chose que nous considérons comme judicieuse", a déclaré un porte-parole du département d’Etat, Tom Casey.
"Ce n’est pas une chose que nous souhaitons, mais nous pensons qu’il serait judicieux que l’Iran cesse de menacer l’existence d’Israël", a-t-il ajouté.
A l’issue d’une rencontre avec son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier à Ekaterinbourg (Oural), M. Lavrov a estimé que les "Six" grandes puissances impliquées dans les discussions sur le programme nucléaire iranien (Etats-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne, France et Allemagne) devraient offrir à Téhéran des garanties de sécurité et faire participer le régime aux négociations régionales.
Les Six "pourraient "poser clairement, sur la table des négociations, des propositions concrètes, des garanties de sécurité à l’Iran et assurer à Téhéran une place digne et sur un pied d’égalité dans les négociations concernant le règlement de tous les problèmes du Proche et Moyen Orient", a-t-il déclaré.
Téhéran fait déjà l’objet de trois résolutions du Conseil de sécurité assorties de sanctions, pour le contraindre à suspendre son enrichissement d’uranium et à coopérer pleinement avec l’AIEA.
Les grandes puissances soupçonnent l’Iran de chercher à se doter d’une capacité nucléaire militaire, sous couvert de son programme civil, ce que Téhéran a toujours démenti.