"Nous continuerons à sanctionner des entités tant que nous les découvrirons en train d’essayer de pénétrer le système financier international pour leurs petits jeux malhonnêtes", a déclaré la chef de la diplomatie américaine dans l’avion la conduisant à Palo Alto (Californie), avec son homologue britannique David Miliband.
"Oui, nous continuerons à le faire et nous le ferons de façon agressive", a ajouté Mme Rice alors que l’Iran n’a toujours pas fixé de date pour recevoir l’offre "rafraîchie" que veulent lui faire les six grandes puissances impliquées dans les discussions sur son programme nucléaire (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie et Chine).
Les Etats-Unis ont décrété des sanctions unilatérales pour contraindre l’Iran à renoncer à son programme d’enrichissement de l’uranium, que Washington soupçonne d’avoir des fins militaires. En octobre, ils ont notamment placé les trois principales banques iraniennes (Melat, Melli et Saderat) sur liste noire.
Par ailleurs, le Conseil de sécurité de l’ONU a approuvé le 3 mars une résolution durcissant les sanctions contre l’Iran, qui allonge la liste des individus et entités liés aux programmes nucléaire et balistique iraniens, frappés d’un gel de leurs avoirs à l’étranger et, pour certains, d’une interdiction de voyager.