"Il y a sans aucun doute des mesures supplémentaires que la coalition d’Etats travaillant sur ce dossier peut prendre au sein du Conseil de sécurité (de l’ONU) si l’Iran n’est pas prêt à accepter l’offre vraiment très favorable et généreuse qui lui a été faite", a prévenu la secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice.
Elle a souligné, lors d’un déplacement en Californie en compagnie de son homologue britannique David Miliband, que l’économie iranienne souffrait déjà des sanctions décidées par le Conseil de sécurité sur proposition des Etats-Unis et de l’Union européenne.
"L’Iran n’est pas la victime d’une vendetta internationale, il est en réalité l’auteur de ses propres fautes et elles sont mises au jour par le travail des autorités de l’AIEA", a ajouté M. Miliband.
Le rapport que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pourrait rendre dès vendredi devrait montrer que l’Iran continue d’empêcher les experts onusiens de consulter des documents concernant ses activités nucléaires clandestines passées, selon des sources diplomatiques.
L’AIEA exige que Téhéran suspende ses activités pouvant avoir un but militaire, notamment l’enrichissement d’uranium, pour prouver que son programme a une vocation purement civile. AP