AFP : 15 sept. – Les Américains ont présenté une version atténuée d’un projet d’ultimatum à l’Iran sur son programme nucléaire, mais les Européens refusaient toujours un texte aux formules tranchantes, ont indiqué des diplomates mercredi.
Les négociations en marge du conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) « étaient tendues » mercredi, a estimé un diplomate.
La réunion plénière du conseil, commencée lundi et ajournée depuis mardi soir, ne doit reprendre en principe que vendredi matin, a déclaré Melissa Fleming, porte-parole de l’AIEA.
Les Etats-Unis, avec l’Australie et le Canada, ne réclament plus un accès sans restriction de l’AIEA à tous les sites suspects de l’Iran, selon un projet de résolution dont l’AFP a obtenu une copie.
Mais ils jugent « nécessaire » que les Iraniens prennent des « actions urgentes » avant le 31 octobre, notamment sur la nature de leurs projets d’enrichissement et de conversion d’uranium. Ils veulent aussi des explications complètes pour « vraiment comprendre » leurs activités nucléaires passées.
« Nous espérons avoir trouvé un terrain de compromis », a déclaré un diplomate américain. Ce dont doute un collègue d’une autre pays, selon lequel il n’y a pas de changement majeur dans les positions.
L’Allemagne, la Grande-Bretagne et la France « préfèrent une menace implicite », sans mécanisme déclenchant automatiquement l’envoi du dossier au Conseil de sécurité de l’Onu en vue de sanctions internationales comme le veulent les Etats-Unis, a déclaré un diplomate occidental à l’AFP.
Les deux parties sont d’accord pour exiger que l’Iran donne rapidement toutes les garanties que son programme nucléaire est seulement civil, pour produire de l’électricité.