AFP : L’Australie a annoncé mardi de nouvelles sanctions contre l’Iran afin de l’inciter à « renoncer à sa démarche de confrontation avec la communauté internationale » sur son programme nucléaire.
« Ces nouvelles mesures vont faire de l’Australie le fer de lance des efforts pour persuader l’Iran de renoncer à sa démarche de confrontation avec la communauté internationale », a déclaré le ministre australien des Affaires étrangères, Stephen Smith.
Il a précisé que ces nouvelles sanctions visaient la banque Mellat, qui a facilité des transactions avec les établissements du secteur nucléaire iranien et la compagnie iranienne de fret maritime (IRISL), qui a transporté du matériel destiné au programme nucléaire iranien.
Les sanctions visent aussi le général Rostam Qasemi, qui, selon M. Smith, était à la tête de la société de construction Khatem ol-Anbiya détenue par les les Gardiens de la révolution, l’armée idéologique du régime iranien.
Cette société ne pourra décrocher de contrats en Australie tandis que le général Qasemi se verra interdire l’entrée sur le territoire australien sans autorisation préalable du ministère des Affaires étrangères.
L’Australie, qui a déja imposé ses propres sanctions à l’encontre de 40 autres individus ou organisations d’Iran, soutient toutes les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU contre Téhéran.
Lundi, les ministres des Affaires étrangères européens s’étaient mis d’accord sur le principe de sanctions contre Téhéran sur le nucléaire allant au-delà de celles proposées par l’ONU, ciblant notamment l’énergie, les finances et le commerce.