AFP: Le président américain Barack Obama estime à «un peu plus d’un an» le délai nécessaire à l’Iran pour se doter de l’arme nucléaire. C’est ce qu’il a déclaré jeudi, lors d’une interview à une chaîne de télévision israélienne, réaffirmant avec gravité que «toutes les options sont sur la table», même s’il préfère la diplomatie au recours à la force.
Vos amis peuvent maintenant voir cette activité Supprimer X Ce dossier sera prioritaire, lors de la première visite de Barack Obama, en tant que président, en Israël du 20 au 22 mars.
«Nous pensons que cela prendra un peu plus d’un an ou à peu près avant que l’Iran ne développe une arme nucléaire, mais évidemment nous ne voulons pas attendre le dernier moment», a expliqué le président démocrate. «Quand je consulterai Bibi (le surnom du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Ndlr) comme je l’ai fait ces dernières années sur ce sujet, mon message sera le même que précédemment : si nous pouvons le régler diplomatiquement, ce sera une solution plus durable», a expliqué le président des Etats-Unis.
Eviter une course aux armements
«Sinon, je continuerai à conserver toutes les options sur la table», a-t-il dit. «Quand je dis que toutes les options sont sur la table, toutes les options sont sur la table et les Etats-Unis ont bien sûr des capacités significatives». «Notre objectif est de s’assurer que l’Iran ne possède pas une arme nucléaire susceptible de menacer Israël ou de déclencher une course aux armements dans la région qui serait extraordinairement dangereuse au moment où il y a déjà beaucoup de choses qui s’y passent».
Les grandes puissances et Israël soupçonnent l’Iran de vouloir se doter de la bombe atomique sous couvert d’un programme nucléaire civil, ce que Téhéran dément. Les ambitions doivent constituer l’un des principaux dossiers que Barack Obama évoquera en Israël lors de sa première visite en tant que président du 20 au 22 mars. L’Etat hébreu a menacé à plusieurs reprises de recourir à la force si l’Iran était sur le point d’avoir la bombe atomique.
Mardi, le chef du renseignement national américain avait estimé que l’Iran ne pouvait produire de l’uranium hautement enrichi pour la construction d’une bombe atomique sans se faire repérer.