Iran Focus, 6 octobre Pour remédier au déficit de crédibilité du régime iranien dans les négociations sur nucléaire, le Majlis s’apprête à jouer un rôle plus important en politique étrangère iranienne, jugée trop rigide lors des récents pourparlers sur le nucléaire.
Citant le président de la Commission de sécurité et des affaires étrangères du Majlis, Alaoddine Boroudjerdi, lagence Mehr a rapporté le 5 octobre qu’une délégation parlementaire française de haut rang allait bientôt se rendre en Iran.
Alaoddine Boroudjerdi a confirmé qu « une délégation française de haut rang constituée de deux vice-présidents de commission et un ancien ministre français des affaires étrangères, membre de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale, se rendra en Iran vers la fin de la semaine. »
« C’est la première fois, depuis que les relations bilatérales sont stationnaires, qu’une telle initiative a lieu », a-t-il ajouté.
Lidentité de l’ancien ministre auquel Boroudjerdi fait allusion na pas été précisée, mais dans les couloirs de l’Assemblée nationale on évoque le nom du député socialiste d’Alpes-de-Haute-Provence, Jean-Louis Bianco, comme léventuel chef de la délégation qui se prépare, depuis au moins un an, à se rendre en Iran. Jean-Marc Nesme, député UMP de Saône-et-Loire et Jean-Michel Boucheron, député socialiste d’Ille-et-Vilaine, seraient membres de la délégation parlementaire.
La composition de la délégation en question sest vue modifiée et la date de la visite a été reportée à plusieurs reprises au gré des fluctuations dans les relations avec l’Iran. Certains craignent une éventuelle manipulation par l’Iran dans le but daffaiblir la pression internationale à laquelle est soumis le régime notamment en raison de son programme darmements nucléaires.